
Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, est la troisième personnalité la plus riche du monde avec une fortune estimée à 192 milliards de dollars. Sur le podium des plus grosses fortunes, il a surtout réussi à monter un empire qui fait rayonner la France à l'international. À 75 ans, alors que l'heure de la passation de pouvoir est toujours un enjeu crucial pour les Arnault, l'homme, natif du Poissons, a toujours parfaitement encadré l'éducation de ses cinq enfants – issus de deux mariages – Delphine, Antoine, Alexandre, Frédéric et Jean. Dior, Vuitton, Berluti... les maisons prestigieuses rassemblées sous l'étiquette LVMH ne manquent pas. Derrière cet empire, l'industriel français a toujours su garder à l'esprit d'agir encore comme s'il s'agissait d'une start-up. D'où l'importance de rester sur le terrain. Comme le rappelaient déjà Raphaëlle Bacqué et Vanessa Schneider, grands reporters au Monde, dans leur ouvrage Successions (éd. Albin Michel), la réussite n'a pas changé grand chose au mode de fonctionnement des Arnault.
S'il a toujours eu à coeur de ne pas créer des fils à papa, il a tout autant à coeur de garder un certain type de profil dans son entreprise. C'est ce que l'on découvre dans l'article de GQ sur "les 10 conseils de Bernard Arnault à mettre en pratique pour réussir". À la tête d'un empire, le plus grand conglomérat de produits et services de luxe au monde, LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton –, il "admire les personnes créatives". À tel point qu'au sein de son entreprise, "il ne leur fixe aucune limite", dit-il. C'est Nicolas Ghesquière, DA de la maison Vuitton depuis 2013, qui doit en être ravi. Bernard Arnault est un travailleur effréné. Pas question pour lui de prendre une pause et encore aujourd'hui, il fait le tour des 25 magasins chaque samedi. "Je visite les magasins chaque semaine. Je cherche toujours les responsables des magasins. Je veux les voir sur le terrain, pas dans leurs bureaux à faire de la paperasse", avait-il ainsi noté.


Sur la créativité, Bernard Arnault, natif de Roubaix, en remet une couche. "En travaillant dans le contexte de marques ultra-célèbres comme Dior et Vuitton, les esprits créatifs se sentiront toujours contrôlés, a-t-il expliqué, comme rapporté par nos confrères. Il est important qu'ils soient libres de développer leurs idées. Et au lieu de diminuer la valeur du travail principal, ça le renforce. Je considère cet argent comme du capital-risque. Ce n'est pas un gros investissement." Vous l'aurez donc compris, l'une des clés du succès de LVMH réside en l'importance accordée par Bernard Arnault à la créativité. Amis entrepreneurs, vous êtes prévenus.