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Purepeople.com propose régulièrement des voyages dans le temps à l'heure du cinéma. Après être revenus sur le tournage catastrophique des Amants du Pont-Neuf ou sur les premiers pas de Marie Gillain, nous vous proposons de retrouver il y a vingt ans Emmanuelle Béart et le long métrage d'André Téchiné, J'embrasse pas.
J'embrasse pas est sorti le 20 novembre 1991. André Téchiné, qui avait réalisé en 1987 Les Innocents avec Sandrine Bonnaire, refait surface dans les salles obscures quelques années plus tard pour conter un parcours initiatique : celui de Pierre. Ce personnage, inspiré de la vie de Jacques Nolot, ami du cinéaste et qui a d'ailleurs co-signé le scénario, quitte son Sud-Ouest natal pour tenter fortune à Paris avec pour tout bagage un diplome de brancardier, et un vague désir de devenir acteur. Ses efforts sont vains, et pour survivre, il fait la plonge et rencontre Saïd. Celui-ci lui présente un couple d'homosexuels, Romain et Dimitri qui le recueillent. Cependant, malgré l'affection qu'il leur porte, il se dirige vers la voie de la prostitution et rencontre Ingrid, une prostituée dont il tombe amoureux.
Le jeune Saïd est interprété par Roschdy Zem, aujourd'hui figure incontournable du cinéma français, comme acteur mais également réalisateur (Omar m'a tuer). Pour le premier rôle, Téchiné a choisi un débutant des écrans nommé Manuel Blanc. Un choix qui leur réussit à tous les deux, puisque le comédien obtient le César du meilleur espoir. La suite de sa carrière se poursuivra dans la discrétion, mais on l'a vu dernièrement dans le téléfilm Mort d'un président où il incarne Alain Pompidou. Quant à Philippe Noiret, l'homme qu'il incarne serait inspiré du critique et sémiologue Roland Barthes. Au sein de la distribution, Hélène Vincent se distingue, remportant une nomination pour le César du meilleur second rôle.
Emmanuelle Béart est éclatante dans ce film où elle est la fille de joie qui séduit le héros, son look reste encore dans les mémoires. Auréolée du succès de Manon des Sources cinq années avant, elle continue à se plaire dans le cinéma d'auteur. Durant cette période, elle s'impose comme une valeur du Septième Art, avec d'autres longs métrages comme La Belle Noiseuse et Un coeur en hiver. Aujourd'hui, elle reste fidèle à ses valeurs, et continue de choisir des projets audacieux et des performances risquées. Atteinte de cancer dans Ma compagne de nuit, elle reviendra aux côtés de Béatrice Dalle dans Bye Bye Blondie de la sulfureuse Virginie Despentes.
J'embrasse pas est sorti le 20 novembre 1991. André Téchiné, qui avait réalisé en 1987 Les Innocents avec Sandrine Bonnaire, refait surface dans les salles obscures quelques années plus tard pour conter un parcours initiatique : celui de Pierre. Ce personnage, inspiré de la vie de Jacques Nolot, ami du cinéaste et qui a d'ailleurs co-signé le scénario, quitte son Sud-Ouest natal pour tenter fortune à Paris avec pour tout bagage un diplome de brancardier, et un vague désir de devenir acteur. Ses efforts sont vains, et pour survivre, il fait la plonge et rencontre Saïd. Celui-ci lui présente un couple d'homosexuels, Romain et Dimitri qui le recueillent. Cependant, malgré l'affection qu'il leur porte, il se dirige vers la voie de la prostitution et rencontre Ingrid, une prostituée dont il tombe amoureux.
Le jeune Saïd est interprété par Roschdy Zem, aujourd'hui figure incontournable du cinéma français, comme acteur mais également réalisateur (Omar m'a tuer). Pour le premier rôle, Téchiné a choisi un débutant des écrans nommé Manuel Blanc. Un choix qui leur réussit à tous les deux, puisque le comédien obtient le César du meilleur espoir. La suite de sa carrière se poursuivra dans la discrétion, mais on l'a vu dernièrement dans le téléfilm Mort d'un président où il incarne Alain Pompidou. Quant à Philippe Noiret, l'homme qu'il incarne serait inspiré du critique et sémiologue Roland Barthes. Au sein de la distribution, Hélène Vincent se distingue, remportant une nomination pour le César du meilleur second rôle.
Emmanuelle Béart est éclatante dans ce film où elle est la fille de joie qui séduit le héros, son look reste encore dans les mémoires. Auréolée du succès de Manon des Sources cinq années avant, elle continue à se plaire dans le cinéma d'auteur. Durant cette période, elle s'impose comme une valeur du Septième Art, avec d'autres longs métrages comme La Belle Noiseuse et Un coeur en hiver. Aujourd'hui, elle reste fidèle à ses valeurs, et continue de choisir des projets audacieux et des performances risquées. Atteinte de cancer dans Ma compagne de nuit, elle reviendra aux côtés de Béatrice Dalle dans Bye Bye Blondie de la sulfureuse Virginie Despentes.