Depuis le 28 octobre 2020, Patrick Balkany est hospitalisé à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. Le politicien de 72 ans souffre en effet d'une anomalie du rythme cardiaque, d'un oedème pulmonaire et de difficultés cardiaques, comme son épouse Isabelle Balkany l'avait expliqué sur son compte Facebook dès le lendemain. Mardi, cette dernière s'est cette fois-ci saisie de son compte Twitter pour partager son indignation : elle exige de voir "son homme" !
La seconde vague de coronavirus et les mesures restrictives du gouvernement visant à l'endiguer empêchent désormais Isabelle Balkany de rendre visite à son mari. "Entre rage folle et tristesse immense. Les infirmières viennent de dire à Patrick Balkany qu'à compter de demain inclus, une nouvelle "mesure gouvernementale" interdit les visites aux malades dans les hôpitaux, l'ex-vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine s'est-elle exclamé sur le réseau social. Personne n'en parle, je veux, j'ai besoin de voir mon homme !!!!" Une colère quelque peu apaisée ce mercredi, puisque la politicienne de 73 ans a partagé avec humour une photo de ses chiens, toujours sur Twitter : "Comme Papa Patrick Balkany est à l'hôpital, Poppy prend ses responsabilités et balade Jack la fripouille !"
Le 29 octobre, Isabelle Balkany avait elle-même annoncé l'hospitalisation de son époux, directement liée, selon elle, à son passage par la case prison il y a maintenant un an : "Il prétend que son coeur bat la chamade pour moi depuis 44 ans... Cette fois, il a des problèmes de rythme et je sors de l'Hôpital Foch où Patrick Balkany a été admis hier, entouré par une formidable équipe médicale, avait-elle expliqué. Négatif au Covid, mais anomalies rythmiques cardiaques ayant engendré un oedème pulmonaire et des difficultés respiratoires, mise sous oxygène... La suite de "l'infarctus" de l'intestin (ischémie) après 33 kilos perdus en prison... Lorsque je disais, face caméra, que "l'on" avait voulu tuer mon homme, je n'exagérais pas !"
En septembre 2019, le tribunal de Paris avait condamné l'ancien maire de de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) à quatre ans de prison ferme et dix ans d'inéligibilité pour fraude fiscale. Après un passage à la prison de la Santé, dans le 14e arrondissement de la capitale, il avait finalement obtenu une libération en février 2020 pour raison de santé.