Après une générale qui a conquis de nombreuses personnalités dont la ravissante Vanessa Demouy et son mari Gilles Lellouche, c'est jeudi 19 décembre qu'avait lieu la deuxième représentation du spectacle Mugler Follies au Théâtre Comedia à Paris devant un nouveau parterre de célébrités, toutes venues admirer le nouveau show du styliste français Thierry Mugler.
L'AFP explique que Thierry Mugler, qui se fait appeler désormais Manfred T. Mugler, défend l'idée d'une "revue sensorielle mêlant la charge érotique à la sophistication". Chaque tableau est conçu sans vulgarité comme ce régiment de fourmis hyper-sexy dans leur combinaison de latex, ces sapeurs-pompiers bodybuildés tour à tour danseurs et techniciens de scène ou cette avaleuse de sabre lancée dans un élégant strip-tease à la lampe torche. En fil rouge, le rêve d'une ingénue qui veut devenir funambule pour "affronter ses peurs et se sublimer".
En tête du nouveau prestigieux cortège, on pouvait retrouver la superbe Isabelle Funaro, maman d'une petite Seven (2 ans) - elle est aussi maman de Sean, 13 ans, fils de Pascal Obispo -, et son compagnon le comédien et trublion Michael Youn. Non loin d'eux, un autre couple glamour était présent en la personne de Jean Reno et de son épouse Zofia Borucka. La créatrice de lingerie Chantal Thomass était également de la partie, complice avec son époux Michel Fabian.
Aussi, pendant que la belle Georgia May Jagger s'affichait en solo à cette soirée non loin d'étranges créatures imaginées par le maître de cérémonie, Anny Duperey retrouvait son complice d'Une famille formidable, Bernard Le Coq. Le comédien Tomer Sisley s'est lui aussi présenté seul mais avec le sourire, à l'instar de Veronique Jannot, Audrey Marnay et Chantal Ladesou, tandis que le producteur Alain Goldman profitait de l'événement en compagnie de sa femme Roselyne Bosch.
A l'affiche de ce théâtre Comédia, transformé en nouveau cabaret parisien au coeur du très populaire quartier de Strasbourg St-Denis, les "Mugler Follies" relèvent le défi avec un spectacle sophistiqué, d'une folle créativité, à des années lumières des plumes, des seins nus et du French Cancan proposés par le Lido ou le Moulin rouge.
"Depuis longtemps, je pensais monter une revue. C'est un art libre, de joie de vivre et d'échange, sans message, où tout est possible dans l'ADN de l'idée-même du show", a confié à l'AFP Manfred T. Mugler, 64 ans, qui a conçu un spectacle en 2002 pour le Cirque du Soleil. "J'avais envie de faire souffler sur Paris une petite brise légère. Je trouve que ça manque. Les autres cabarets font dans la facilité, pour le business... Sans le moindre risque, avec des filles formatées, interchangeables, n'exprimant rien de particulier si ce n'est l'uniformité. Proposer des personnalités très différentes, où l'une ne peut pas remplacer l'autre, c'est plus compliqué. C'est justement ce que j'ai voulu !", ajoute l'ancien couturier, le premier à transformer au début des années 80 ses défilés en spectacle total pour présenter sa mode architecturée célébrant l'ultra-féminité. "J'aime bien me mettre un peu en danger. J'ai toujours besoin d'être sur la corde raide. Je me suis jeté à l'eau en écrivant aussi 70% des chansons de la revue, notamment avec Juliette."
L'ancien couturier réalise un rêve de toujours : "C'est un hommage à la vie, à toutes les beautés. Je rassemble dans cette revue des gens rares et étonnants. Ils ne sont pas toujours conscients de leur état. Je vois des choses en eux dont ils ne se rendaient pas compte", explique-t-il à l'AFP.
Manfred, qui signe bien sûr tous les costumes au libre cours de son imagination flamboyante et intacte, se reprend au jeu du défilé de mode à l'occasion d'un tableau où il ironise sur son ancien univers : "J'ai voulu m'amuser de tous ces codes qui font la mode et en même temps, rendre un hommage détourné en mettant le doigt sur les petites exagérations, prétentions et prises de tête qui m'amusent dans ce milieu".
Sur la scène du Comédia, Manfred s'offre aussi Marlène Dietrich et Marilyn Monroe sous les traits de la chanteuse Marie France, qui reprend ainsi ses célèbres performances à l'affiche de L'Alcazar de Jean-Marie Rivière.
"La mode ne me manque pas vraiment" , confie encore à l'AFP M. Mugler. "Je fais beaucoup plus maintenant : de l'architecture, du design, monter une revue, mettre en scène... Quand j'étais couturier, c'était une mise en scène journalière proposée à des clientes. Maintenant, c'est une narration, une histoire, des shows, des films...".
Mugler Follies et ses envoûtants costumes se produiront au Théâtre Comedia jusqu'au 28 février prochain. Les spectateurs pourront se délecter de ce show seuls, une coupette de champagne à la main, ou en mode dîner. À noter également que la salle parisienne ouvrira ses portes pour deux représentations exceptionnelles des Mugler Follies, ces 24 et 31 décembre, l'occasion de passer deux réveillons exceptionnels !