Avec le Jamel Comedy Club ou encore le Marrakech du rire, Jamel Debbouze a changé de statut, passant de celui de simple artiste, humoriste et comédien à celui de producteur et, comme il le dit lui-même, "par la force des choses", à celui d'homme d'affaires. Le business de Jamel a fait l'objet d'une grande enquête publiée le 29 juillet 2018 dans le Journal du dimanche. On y apprend comment le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, en 2001, a tout changé pour lui et ce qu'il a fait de son important cachet.
Pour le film d'Alain Chabat, Jamel Debbouze voulait le rôle d'Astérix. C'est finalement celui de l'architecte Numérobis, dépassé par les demandes extravagantes de la reine d'Égypte, incarnée par Monica Bellucci, que Jamel décroche. Son agent, l'incontournable Bertrand de Labbey, lui décroche un contrat en or : un intéressement sur chaque place de cinéma vendue si le film dépasse les 8 millions d'entrées, nous apprend le JDD. Le pari est dingue... mais payant. Le film remporte un succès incroyable et attire plus de 14 millions de spectateurs. Jamel Debbouze ne devient pas seulement une star, il devient une star très riche !
Comme l'indiquent nos confrères, la somme touchée par l'époux de Mélissa Theuriau à l'époque est de 14 millions de francs, environ 2,2 millions d'euros. Le JDD écrit que l'acteur mène alors "grand train, roule en grosse cylindrée et possède un pied-à terre dans les Alpilles". Mais sa première dépense sera une villa à Marrakech, qu'il surnomme le "palais Chabat". Ses proches en profitent également : "Payer les factures de ma mère m'a apporté une joie incroyable, raconte Jamel Debbouze dans le JDD. M'épanouir dans mon métier, voir les gens kiffer et rendre service aux miens : même si j'avais rencontré le génie de la lampe d'Aladin, je n'aurais pas osé lui en demander autant."
Quelques années après la sortie du film, Jamel Debbouze investit son propre argent dans la création de son comedy club. Son rêve l'a ensuite amené à créer le festival du Marrakech du rire. Aujourd'hui, il peut s'appuyer sur des associés de très haut niveau comme l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière qui est actionnaire à 50% de Deb Jam (la société qui produit les spectacles de l'artiste) et du Jamel Comedy Club.