Jamel Debbouze© Angeli
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La loi est plus qu'honorable, elle est juste et indispensable. La pratique est quant à elle moins glorieuse. La loi d'harmonisation des traitements des anciens combattants pour laquelle a lutté Jamel Debbouze n'a pas été exécutée comme il le fallait. Le magazine Challenges met en lumière le triste état des lieux d'une décision bien noble mais qui coûte, selon certains, trop cher.
Le film Indigènes de Rachid Bouchareb a fait l'effet d'une bombe en 2006, montrant aux yeux des Français et du monde le rôle des combattants venus des colonies durant la Seconde Guerre mondiale. Jacques Chirac, durant son second mandat, avait décidé de "réparer cette injustice" comme le rappelle Challenges, en réévaluant leur pension qui était "dix à vingt fois plus faible" que celle des anciens soldats français. En 2009, Jamel se félicitait de cette loi, plaisantait en disant "avoir un président comme attaché de presse, c'est la classe", et cette décision ne demandait plus "que" d'être suivie de mise en application.
Pourtant, elle n'a pas eu lieu. Le prochain rapport annuel de la Cour des comptes, chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics, va révéler la non remise des indemnisations. Selon un des membres de cette institution, le coût de 110 millions d'euros par an n'a pas du tout enchanté le ministère de l'Economie. La lourdeur administrative a empêché beaucoup de bénéficiaires d'obtenir de l'argent. D'autant que, plus le temps passe, plus le nombre d'anciens combattants diminue...
Jamel Debbouze avait déjà montré sa colère : "C'est dégradant pour la France de continuer à débattre sur le sujet. [...] La pension militaire, la plus importante, n'a pas été révaluée, c'est un scandale." L'artiste est comme son épouse Mélissa Theuriau et mère de son fils Léon, il ne cache pas sa colère quand des sujets l'indignent.
Triste ironie du sort, la non-application correcte de la loi était jugée inacceptable par le président de la cour de comptes, en l'occurrence Philippe Séguin qui est décédé le 7 janvier dernier. Reste à espérer que le prochain saura faire suffisamment pression pour que justice soit faite. Mais Jamel a perdu un formidable allié et un homme juste qui n'aurait pas hésité à faire entendre sa voix et sa colère !
Le film Indigènes de Rachid Bouchareb a fait l'effet d'une bombe en 2006, montrant aux yeux des Français et du monde le rôle des combattants venus des colonies durant la Seconde Guerre mondiale. Jacques Chirac, durant son second mandat, avait décidé de "réparer cette injustice" comme le rappelle Challenges, en réévaluant leur pension qui était "dix à vingt fois plus faible" que celle des anciens soldats français. En 2009, Jamel se félicitait de cette loi, plaisantait en disant "avoir un président comme attaché de presse, c'est la classe", et cette décision ne demandait plus "que" d'être suivie de mise en application.
Pourtant, elle n'a pas eu lieu. Le prochain rapport annuel de la Cour des comptes, chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics, va révéler la non remise des indemnisations. Selon un des membres de cette institution, le coût de 110 millions d'euros par an n'a pas du tout enchanté le ministère de l'Economie. La lourdeur administrative a empêché beaucoup de bénéficiaires d'obtenir de l'argent. D'autant que, plus le temps passe, plus le nombre d'anciens combattants diminue...
Jamel Debbouze avait déjà montré sa colère : "C'est dégradant pour la France de continuer à débattre sur le sujet. [...] La pension militaire, la plus importante, n'a pas été révaluée, c'est un scandale." L'artiste est comme son épouse Mélissa Theuriau et mère de son fils Léon, il ne cache pas sa colère quand des sujets l'indignent.
Triste ironie du sort, la non-application correcte de la loi était jugée inacceptable par le président de la cour de comptes, en l'occurrence Philippe Séguin qui est décédé le 7 janvier dernier. Reste à espérer que le prochain saura faire suffisamment pression pour que justice soit faite. Mais Jamel a perdu un formidable allié et un homme juste qui n'aurait pas hésité à faire entendre sa voix et sa colère !