Rien ne va plus pour James Middleton, dont les affaires périclitent sans grande publicité. Si ses parents Michael et Carole Middleton ont eu le nez creux en fondant à la fin des années 1980 leur société de vente par correspondance (puis par Internet) d'articles de fête, Party Pieces, le benjamin de leurs trois enfants a certes hérité de leur esprit d'entreprise, mais pas de leur "Midas touch".
Le jeune homme de 30 ans, qui se voyait bien en Willy Wonka du business de la confiserie, a accusé des pertes énormes avec Boomf, la société de chamallows customisés (avec la possibilité d'y faire imprimer des photos) qu'il a fondée en 2013 dans le sillage de son entreprise de kits de pâtisserie sur mesure, Nice Cakes : après avoir perdu plus d'1,3 million d'euros en 2015, le déficit de Boomf s'est élevé à 2,5 millions en 2016, selon un bilan financier établi en septembre 2017. La réserve de liquidités de la société, qui avait effectué en 2014 une levée de fonds d'un million de livres sterling, s'est par ailleurs réduite à peau de chagrin, passant d'1,1 million à 440 000 livres, selon les chiffres rapportés par le Daily Mail, et elle poursuit son activité grâce à des prêts à long terme à hauteur de 766 667 livres (500 000 provenant d'organismes bancaires, 266 667 venant d'un des dirigeants). "Avec ce soutien dans la durée, les dirigeants sont d'avis que la société sera en mesure de continuer à commercer et à honorer ses obligations", note le document en question. James Middleton a notamment pu compter, parmi les soutiens, sur son désormais beau-frère James Matthews, qui a épousé cette année sa soeur Pippa : en 2015, le golden boy avait injecté 100 000 livres dans l'affaire en faisant l'acquisition de près de 13 000 actions.
Ce n'est apparemment pas le premier revers de James Middleton dans le monde des affaires. En 2015, le frère de la duchesse de Cambridge avait fait effacer du registre du commerce deux de ses entreprises de pâtisserie ainsi que son business dans le vin, Nice Wine Ltd, après trois années sans parvenir à la rentabilité. Malgré ces échecs, il ne s'avoue toujours pas vaincu. Sa dernière idée ? Du papier cadeau personnalisable à partir de photos, une idée qu'il a baptisée Wrip Wrap, selon la chroniqueuse Charlotte Griffiths.
Il n'est pas le seul à avoir dû battre en retraite ces derniers temps : au mois d'août, Pippa Middleton liquidait PXM Enterprises, l'entité créée pour gérer ses activités éditoriales, tels son guide de party planning Celebrate, qui a fait un fiasco, et ses chroniques pour le magazine Waitrose.