Jean Dujardin espère bien repartir à l'assaut des salles et du box-office une fois la pandémie de coronavirus derrière nous. Alors qu'il est attendu dans OSS 117 : alerte rouge en Afrique noire, il avait accepté il y a quelques mois de recevoir David Foenkinos sur le tournage - réalisé par Nicolas Bedos - au Kenya, pour Paris Match. À l'aise auprès de son ami, il lui a fait des confidences.
Quand il n'admirait pas Jean Dujardin mettre en boite une scène de bagarre sous les traits de son personnage Hubert Bonisseur de La Bath ou avoir "un échange plus doux avec l'héroïne" [jouée par l'actrice Fatou N'Diaye, NDLR] David Foenkinos se retrouvait à partager des moments hors tournage avec l'équipe, une bière à la main. C'est comme ça qu'un soir, alors que Nicolas Bedos réconfortait un technicien venant de rompre, Jean Dujardin s'était mis à lui faire des confidences. "Je me retrouve à discuter avec Jean et il me parle de sa femme. Ce qu'il me raconte ce soir-là, il l'a déjà évoqué ailleurs. Voir un jour Nathalie Péchalat à la télévision, et comprendre que c'est elle ; tout faire pour la rencontrer et lui dire cette folie de l'évidence amoureuse", écrit le romancier.
Ce coup de foudre virtuel devenu réalité, Jean Dujardin l'avait effectivement déjà évoqué. "Quand j'ai vu Nathalie, ma femme, à la télévision – et je ne l'ai pas vue patiner mais parler –, elle m'a charmé", avait confié l'acteur de 48 ans à ELLE, en 2014. Alors que Nathalie Péchalat, 37 ans, se trouvait aux Mondiaux de patinage au Japon, le populaire comédien avait pris une décision radicale pour assumer son coup de foudre : "Je suis parti la rejoindre à Tokyo. Je me suis dit : 'Je serai là pour cette femme, je vais la voir patiner et je vais m'intéresser au patinage !'"
Des années après, Jean Dujardin reste visiblement marqué par ce coup de foudre qui lui a permis d'épouser l'ancienne sportive en 2018 et de lui donner une petite fille prénommée Jeanne, en 2015 ; un autre bébé est en route. "Loin de sa famille, dans ce genre de tournage, on attrape les oreilles du premier visiteur qui passe pour s'offrir un peu de nostalgie", relate avec amusement David Foenkinos. Nul doute qu'il a été, le temps d'un soir, le parfait réceptacle de la nostalgie de l'acteur.
Paris Match, édition du 14 janvier 2021.