Dans le noir et blanc The Artist et les couleurs de la vie, l'amour triomphe immanquablement. Héroïne sublimée du film muet, Bérénice Bejo obtient, devant la caméra de son compagnon Michel Hazanavicius, le plus beau rôle de sa jeune carrière et retrouve Jean Dujardin, cinq ans après OSS 117 : Le Caire, nid d'espions, un film d'espionnage, déjà hommage au cinéma.
Lancés par le raz-de-marée de The Artist depuis sa présentation à Cannes, Jean Dujardin et Bérénice Bejo sont devenus les nouveaux favoris des Américains et ne manquent plus une occasion de ravir le public. À quelques jours des Golden Globes, le comédien foulait le tapis rouge des Critics Choice Awards au bras d'Alexandra Lamy, aux premières loges de son ascension fulgurante dans le coeur des critiques et des cinéphiles. En noir et blanc pour la circonstance, le couple est aujourd'hui décidément bien loin d'Un gars, une fille.
Étincelante dans sa robe bleue Elie Saab, Bérénice Bejo retrouvait le père de ses deux enfants, Michel Hazanavicius, quelques heures avant le sacre de The Artist. Avec quatre prix - meilleur film, réalisateur, costumes et musique - glanés devant les poids lourds américains, le film français prouve qu'il est d'ores et déjà nominé aux Oscars.
Et parce que le cinéma est le lieu privilégié de l'amour, les deux couples se croiseront à nouveau autour des caméras. Michel Hazanavicius pense déjà à Bérénice Bejo pour son drame inspiré par Les Anges marqués de Fred Zinnemann, et Jean Dujardin est déjà engagé pour Le Camisard, premier film réalisé par Alexandra Lamy, actuellement en préparation.