On se souvient à quel point il avait brillé en 2011 au Festival de Cannes pour The Artist, long métrage de Michel Hazanavicius pour lequel il a remporté le prix d'interprétation. Huit ans plus tard, Jean Dujardin est de nouveau sur la Croisette, mais cette fois à la Quinzaine des réalisateurs, sélection parallèle qui met en lumière des cinéastes moins connus, mais audacieux. C'est ainsi que la star française défend un long métrage de l'inclassable Quentin Dupieux, Le Daim. Dans cette fable étrange, il joue un psychopathe aux allures de cow-boy. Libération l'a rencontré et tire le portrait d'un homme serein, heureux papa et toujours aussi passionné par son métier.
Rares sont les confidences de Jean Dujardin sur sa famille, et notamment sur sa petite dernière, née de sa relation avec l'as du patinage Nathalie Péchalat. Jeanne a 3 ans et, pour elle, il a pris une décision radicale, arrêter de fumer : "Je ne voulais pas que ma fille me dise que je pue, dit-il dans Libé. La petite phrase d'un médecin, 'les mauvaises nouvelles arrivent à 50 ans', a aussi bien fait son travail." Une mauvaise habitude dont il a su se défaire, pour le meilleur : "On a l'impression qu'on va être à poil sans ce truc. La clope me rendait complètement paranoïaque, plus nerveux et plus angoissé." Et tant pis si cela lui a valu de prendre quelques kilos ; d'ailleurs, il les a déjà perdus.
Jean Dujardin est désormais apaisé, il se fait plus confiance : "Je sens qu'on me veut moins de mal et JE me veux moins de mal", confie celui qui a fait couler tant d'encre lors de sa séparation en 2013 avec une autre star française, tout aussi populaire, Alexandra Lamy. Le tourbillon médiatique de The Artist, puis de son divorce, est loin, il a su prendre du recul. Après Le Daim, on le verra dans la nouvelle réalisation de Roman Polanski, J'accuse, puis dans un nouveau volet d'OSS 117, preuve qu'il aime toujours autant varier les univers.
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