Bernard Montiel n'aurait jamais pu imaginer une telle déferlante de haine à son encontre. Après un débat sur le retour de Karim Benzema dans l'équipe de France dans Touche pas à mon poste, l'animateur et chroniqueur a fait l'objet de nombreuses insultes et menaces de mort sur les réseaux sociaux. Jeudi 20 mai 2021, il s'est dit "traumatisé" et "extrêmement choqué" par ces retombées violentes.
Malheureusement, le harcèlement sur la Toile est devenu monnaie courante et chaque sortie publique peut valoir à tout un chacun de recevoir des critiques virulentes. Le nouveau chroniqueur de l'émission, Jean-Edouard Lipa, n'a par exemple pas été épargné. "Je suis plutôt partisan de dire tout ce qu'on pense. En plus, je comprends parfaitement Bernard. Moi, la première fois que je suis venu dans l'émission, j'avais dit par exemple que j'étais contre le voile chez les mineurs. Ça s'est transformé en des menaces de mort par téléphone : 'On va te crever ta famille', 'On va t'égorger...'", a relaté l'ex-candidat de Loft Story (2001). Et pour lui de faire le terrible constat : "D'un côté comme de l'autre, que ce soit dans les extrêmes à gauche ou à droite, aujourd'hui, quoi qu'on dise, si les gens ne sont pas d'accord avec vous, ils veulent vous en mettre plein la gueule."
Alors que Bernard Montiel a décidé de porter plainte contre ses détracteurs, Jean-Edouard Lipa s'était de son côté simplement renseigné auprès de "copains policiers pour savoir quoi faire dans ces moments-là". Et ces derniers lui ont tout bonnement conseillé de "tempérer ses propos" à l'antenne et de ne pas faire de vague. "Donc aujourd'hui, on est dans l'obligation de se taire, de ne plus pouvoir dire ce qu'on pense parce qu'il y en a certains qui sont prêts à passer à l'acte de manière ultra-violente", a déploré le père d'une petite Victoire (3 ans).