Jean-Louis Aubert : Vue imprenable sur son concert privé à la Tour Eiffel !
Publié le 30 mars 2011 à 21:54
Par Guillaume J.
Jean-Louis Aubert était en concert très très privé RTL 2 au premier étage de la Tour Eiffel le 28 mars 2011. Une soirée de bon augure pour une tournée qui devrait atteindre des sommets ! Jean-Louis Aubert était en concert très très privé RTL 2 au premier étage de la Tour Eiffel le 28 mars 2011. Une soirée de bon augure pour une tournée qui devrait atteindre des sommets !© JPPariente
Jean-Louis Aubert était en concert très très privé RTL 2 au premier étage de la Tour Eiffel le 28 mars 2011. Une soirée de bon augure pour une tournée qui devrait atteindre des sommets !
Premières images du clip de Puisses-tu
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"La pub était mensongère. "En haut de la Tour Eiffel". Moi j'y croyais, pourtant. RTL2 ?" Dans la bouche de Jean-Louis Aubert, cette réplique malicieuse, accompagnée d'une oeillade taquine, n'est pas pour dénoncer son partenaire historique, elle est pour mieux savourer, avec un public d'ultra-fidèles, un moment à part que la station musicale et l'artiste ont créé...

Un monde ailleurs...

La soirée du lundi 28 mars 2011 devrait rester suspendue dans sa mémoire comme celle où il s'est produit en haut de la Tour Eiffel, à l'occasion d'un "concert très très privé" rendu possible notamment par le déploiement d'énergie des équipes de RTL2, qui a délaissé son incontournable Grand Studio pour un lieu de prestige, avec un invité qui le valait bien. Certes pas "tout en haut", comme Jean-Louis Aubert a eu tôt fait de le remarquer avec une candeur composée, mais la salle Gustave Eiffel du 1er étage du monument parisien, offrant un panorama exceptionnel sur la capitale, dédiait son cadre unique aux prémices des retrouvailles de l'artiste avec la scène et le public, à l'aube d'une tournée qui débute début avril et remplira un Bercy le 28 novembre 2011. Entre ciel et terre, un entre-deux ferrailleux et un piédestal chic, sur mesure pour l'album Roc Eclair, lui-même terrien et aérien à la fois... "Plus loin, un peu plus loin, ailleurs. Un monde ailleurs", en fait.

Par deux fois, à 21 heures et à 22 heures, la sculpturale Dame de Fer crépitera de plaisir, invoquera la constellation électrique dont elle est parée depuis l'an 2000 pour saluer, juste au-dessus de son épaule, son hôte, et souligner le caractère de son show généreux, électrique et céleste, explosif et magique. Quel spectacle !

Pour l'occasion, Jean-Louis Aubert a escaladé avec une escouade de neuf musiciens : deux guitaristes, un bassiste, un claviériste, trois cuivristes et deux batteurs, dont un certain Richard Kolinka, complice de Téléphone : "Vous aurez le temps de les connaître", s'enthousiasme le chef de bande, s'amusant de ce que "Richard a beaucoup changé, vous ne l'avez peut-être pas reconnu, il a perdu quelques cheveux..." Effectivement, le compère a désormais des faux airs de son homologue Phil Collins, quoiqu'un peu plus sympatoche, tout de même, un peu moins "ecclésiastique". Un autre qu'on retient tout particulièrement : le jeune lead guitariste, qui, lui, a une sacrée tignasse, mais aussi et surtout un jeu brillant, lumineux, et des solos dans le manche à en redemander insatiablement.

Comme une cure de jouvence...

Jean-Louis Aubert s'est un peu fait attendre, sans doute pour laisser l'opportunité aux happy few (environ 400 invités) de savourer pleinement la magie du lieu. Puis, comme en écho à un fan impatient qui fredonna malicieusement Maintenant, je reviens, c'est sur cet extrait délicatissime et tendrissime de son album Roc Eclair qu'il fait son entrée. En état de grâce. Le sourire inondant son visage et l'atmosphère autour, un sourire surhumain, pictural, olympien : "Je reviens de tout (...) Je reviens vers vous", chante-t-il avec le vécu d'un rockeur de 55 ans ("Et je n'en reviens pas/D'être toujours là") et une fraîcheur juvénile presque poignante.

Les retrouvailles se font dans la tendresse, mais elles seront également très électriques, Aubert troquant même sa sèche contre une Stratocaster. Outre dix des douze morceaux de l'album Roc Eclair, le public s'enflammera aux premières notes de deux tubes personnels (Mon Alter Ego, Ailleurs), deux hits de Téléphone (Temps à nouveau, Ça, c'est vraiment toi), et un de Aubert'N'Ko (Juste une illusion).

Fil rouge d'une soirée en équilibre sur des tiges de fer

Après l'entrée en matière très intimiste sur Maintenant, je reviens, il enchaîne, sans laisser le temps de s'attendrir trop, sur Demain sera parfait, premier single de son album, dans une interprétation live hymnique, volontaire, chauffée par la présence des cuivres au plateau, chargée d'euphorie, qu'il prend plaisir à partager avec ses "camarades".

C'est con mais c'est bon achève d'installer la dimension hédoniste de Roc Eclair, et aménage une prise de contact avec les musiciens du groupe, qui s'adonnent à tour de rôle à des solos tonitruants - trombone, trompette, saxo, batterie, claviers, guitare : au bout de la soirée, presque tous y seront passés ! Après un piano d'humeur ragtime, le lead guitariste en profitera pour placer une première démonstration de haute volée en guise de coda.

Les aléas du direct : problème d'accordement pour Jean-Louis Aubert. "T'as un accordeur ? Non ? Je vais l'accorder à l'oreille, alors... J'ai l'air de quoi ? J'ai l'air de rien...", dit-il en se tournant, désemparé, vers son roadie - de confiance s'il en est, puisque c'est le même depuis cinq ans... Les mimiques sont un peu saumâtres, le regard est un peu noir (pour de vrai, ou pour de rire ?), mais la star retombe sur ses pattes avec une de ses jolies pirouettes : son "j'ai l'air de rien" annonçait le "J'ressemble à rien" de Regarde-moi, sa complainte mélancolique parcourue de guitares errantes. Un peu bashungien, tout ça.

Après un intermède flashback, avec Mon alter ego, toujours une machine à frissons, et Ailleurs, toujours une escapade, on se dit qu'un concert à la Tour Eiffel n'aurait pas été parfait sans Chasseur de nuages. "Chanson de ciel. Ciel de circonstance", annonce-t-il. Avec ses grandes courbes élégiaques, sa volupté planante, son horizon infini, sa caresse de berceuse coquine, c'est l'heure de l'échappée belle. Dans le prolongement, on file Demain. Là-bas. Peut-être., avant de courir, sans filet et en mode très rock, après Les Lépidoptères. "Merci, le plaisir est pour nous, en fait", lâche Jean-Louis Aubert en réaction à la liesse du public.

Soudain, une fraction de seconde et de corde pincée suffit pour repérer Juste une illusion, dans une relecture de 7 bonnes minutes survitaminée, que toute la salle achève dans un souffle, de choeur avec Jean-Louis Aubert : "une hal-lu-ci-na-tion..." Le repos du guerrier vient avec "l'ancienne amoureuse" Marcelle. Puis on remet le couvert de la communion sur Temps à nouveau, des paroles-titre reprises à l'unisson et en boucle après, là encore, une version généreusement rallongée qui a vu le rockeur se payer un micro-trip Mick Jagger en glissant quelques "satisfaction".

Après le rappel, retour en douceur avec Le Matin des magiciens, et Puisses-tu (dont vous pouvez découvrir dans notre galerie quelques secondes du clip à venir). La soirée s'achève comme toute bonne soirée devrait s'achever : dans un déluge de guitares électriques et une foule en mode karaoké sur Ça, c'est vraiment toi, version deluxe.

Jean-Louis Aubert en haut de la Tour Eiffel ? Largement à la hauteur. Le meilleur dans tout cela, on sait qu'il le sera tout autant sur le plancher des vaches.

G.J.

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