Jean-Luc Delarue : L'avocat de la veuve Anissa Khel s'en mêle !

En plus du chagrin, la tempête... Décédé des suites d'un cancer de l'estomac et du péritoine le 23 août dernier à l'âge de 48 ans, Jean-Luc Delarue a laissé derrière lui sa famille, sa femme Anissa, ainsi que son fils Jean, né en octobre 2006 d'une précédente relation, dans un profond chagrin. Mais aujourd'hui, la tristesse semble moins forte que les rancoeurs et les interrogations, et on assiste à une âpre bataille familiale. Et cette dernière ne fait apparemment que commencer...

Suite aux déclarations de Jean-Claude Delarue, père du défunt, qui a affirmé à maintes reprises ne pas avoir été tenu au courant du décès de son fils en temps et en heure, et ne pas avoir assisté à l'inhumation de ce dernier, Me Francis Szpiner, avocat d'Anissa, la veuve de Jean-Luc Delarue, s'est exprimé hier soir, vendredi 21 septembre, sur RTL.

Le nouveau conseiller d'Anissa Delarue, comme sa cliente avant lui, a démenti les propos du père de l'animateur. Il a ainsi indiqué que l'animateur producteur "n'a jamais souhaité se convertir à l'islam". Alors que Jean-Claude Delarue confiait au micro d'Europe 1, le 19 septembre : "Pourquoi ai-je dû me battre pour savoir où était enterré mon fils ? J'ai fini par savoir que mon fils avait été enterré au carré musulman d'un cimetière parisien de banlieue. Il a épousé une jeune femme musulmane et je suppose qu'il a dû, d'une manière ou d'une autre, faire un acte de conversion avant le mariage."

Après Anissa en personne, qui a n'a pas hésité à démentir les propos tenus par son beau-père, c'est au tour de Me Francis Szpiner de revenir sur plusieurs points du dossier sujets à polémique depuis quelques jours, afin de couper court aux rumeurs. "Jean-Luc Delarue n'a jamais souhaité se convertir à l'islam. Il est mort dans la foi dans laquelle il a été élevé", a-t-il indiqué dans les locaux de la station de la rue Bayard. Il a ajouté : "Je trouve un peu choquant de voir, alors que Jean-Luc Delarue est à peine enterré, naître des polémiques et entendre son géniteur dire des choses inexactes. (...) Jean-Luc Delarue avait laissé des dispositions testamentaires sur l'organisation de ses obsèques et sa veuve les a respectées scrupuleusement. Son père a été prévenu, il a assisté à la cérémonie de recueillement au Père Lachaise et il sait parfaitement où est enterré son fils. Il n'y a pas matière à polémique."

Jean-Claude Delarue affirmait pourtant dans l'émission C à vous il y a quelques jours sur France 5 : "J'ai assisté à une cérémonie d'une dizaine de minutes. S'il n'y a rien à cacher, qu'on me montre les papiers prouvant où est enterré mon fils !"

Mais si Me Francis Szpiner évoque une "cérémonie de recueillement au Père Lachaise", il ne parle pas ici d'enterrement... et botte en touche. En effet, Jean-Luc Delarue aurait souhaité de son vivant que l'endroit où il serait enterré ne soit pas rendu public. Et lorsque le journaliste de RTL lui demande si l'animateur producteur est enterré ou non dans le carré musulman du cimetière de Thiais dont parlait Jean-Claude Delarue, il reste évasif et déclare : "Si vous êtes dans un caveau de famille et que la personne qui a votre caveau n'a pas la même religion que vous, vous pouvez quand même être enterré. Vous savez il n'y a pas de discrimination dans la mort comme il ne devrait pas y en avoir du vivant. Donc Jean-Luc est enterré conformément à ses souhaits." Serait-il donc bel et bien inhumé dans le carré musulman du cimetière de Thiais, dans le caveau familial d'Anissa ? D'après nos informations, le corps de Jean-Luc Delarue est bien dans ce caveau du cimetière de Thiais.

L'avocat d'Anissa Khel a également insisté sur le fait que l'épouse de l'animateur de Ça se discute avait respecté "scrupuleusement" les dernières volontés de son mari, que ce soit le lieu de sa sépulture ou le nom de la personne qui gèrera - un nom qui ne sera pas rendu public - la fortune léguée à son fils, Jean, jusqu'à sa majorité. Me Francis Szpiner a précisé par la même occasion que Jean-Luc Delarue a désigné un tiers pour gérer son héritage - est-ce une manière de sous-entendre qu'il ne faisait pas confiance à la mère de son enfant, Elisabeth Bost ? L'autre partie a été léguée à son épouse. L'avocat a évoqué "des sommes importantes".

Le père du défunt a-t-il oui ou non assisté aux obsèques de son fils ? Jean-Luc Delarue s'était-il oui ou non converti à l'islam peu de temps avant sa mort ? Autant de questions qui risquent de rester sans réponse dans cette bataille familiale qui ne semble pas près de s'arrêter...