Jennifer Lopez devait se produire le 24 juillet dans la partie turque de l'île de Chypre. L'entourage de la chanteuse a préféré annuler, évoquant la situation politique de l'île : "Jennifer Lopez ne pourrait sciemment soutenir tout Etat, pays, institution ou régime associé à une quelconque violation des droits de l'Homme". Le communiqué évoque une décision collégiale qui reflète la sensiblité de Lopez et son équipe à la situation politique de la région.
Cette décision pourrait aujourd'hui coûter très cher à la chanteuse. L'hôtel dans lequel elle devait se produire, le complexe luxe Cratos Prenium, pourrait attaquer la chanteuse : "L'annulation (...) n'est conforme à aucune disposition du contrat qu'elle a signé avec nous", indique Murat Bozoglu, PDG de la société turque Bozgrup qui gère l'hôtel en question.
Il va même plus loin en évoquant de possibles poursuites : "Le contrat n'a pas été résilié. Si elle ne se présente pas au concert, nous lancerons une procédure en justice pour réclamer 35-40 millions de dollars de dédommagements." Une coquette somme pour une artiste qui n'a pas brillé depuis longtemps dans les charts.
Quant au cinéma, son retour sur grand écran, avec Le Plan B, n'a engendré que 510 000 entrées en France. Un relatif échec pour une comédie romantique avec une star de cette envergure.
Jennifer Lopez et son mari, Marc Anthony, avaient prévu de rester trois jours à Chypre avec leurs jumeaux, Max et Emme.
Il est quand même étonnant que son staff, son tourneur, son organisation enfin tous ceux qui s'occupent de Jennifer Lopez n'aient pas été interpellés par cet aspect politque avant la signature du contrat ? Ils vivent dans quel monde ces gens-là ?