Né le 6 avril 1985 à Villers-Semeuse, Jérémy Ferrari a toujours été très transparent dans les médias sur les périodes les plus sombres de sa vie. L’humoriste de 39 ans qui a été révélé au grand public dans l'émission de Laurent Ruquier On n'demande qu'à en rire est un ancien alcoolique sévère et addict aux médicaments. Dans des confessions dures et émouvantes au site Konbini, il avait avoué boire jusqu’à 6 litres de vin par jour durant sa descente aux enfers qui a mené à une tentative de suicide. C’est grâce à son meilleur ami qu’il n’a pas sauté du rebord de son hôtel à Aix-en-Provence, et aujourd’hui il se sent suffisamment fort pour en parler sans tabou. Et surtout, aujourd’hui il est désormais clean.
Interrogé par nos confrères de Télé-Loisirs, Jérémy Ferrari est de nouveau revenu sur les maux qui le rongent depuis de nombreuses années. "La majorité de mes troubles n’ont aucun traitement médicamenteux", affirme-t-il. Mais le comique se veut néanmoins plutôt rassurant puisqu’il affirme qu’il "va beaucoup mieux" maintenant et que "l’envie de mourir a disparu". Cependant comme toute forme d’addiction, ses troubles sont un combat permanent et il reste lucide : "Il y aura toujours des moments difficiles car mes troubles sont incurables."

Le mercredi 19 mars prochain sur Canal+ sera rediffusé Anesthésie générale, le spectacle que Jérémy Ferrari avait filmé à l'Accor Arena. Dans ce show joué entre 2020 et 2024, le roi de la provocation s’attaque au système de santé français et y dénonce notamment la gestion de la crise sanitaire. Le copain de Baptiste Lecaplain y aborde également ses troubles invisibles, son alcoolisme et sa tentative de suicide. Il tenait à aborder ces sujets difficiles en spectacle "pour quelque part, aider les personnes dans la même situation que lui." Sous couvert de l’humour, il y livre un témoignage émouvant et nécessaire.