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Dans une interview à "Paris Match" datée du 6 février 2020, Jérémy Ferrari se confie longuement sur son addiction à l'alcool et aux médicaments. L'humoriste de 34 ans dit avoir mis du temps avant d'identifier les causes de son mal-être...
Pour la sortie de son nouveau spectacle, Anesthésie générale, Jérémy Ferrari s'est longuement confié à Paris Match, le 6 février 2020. L'humoriste y évoque longuement la période difficile qu'il a traversée il y a quelques années, notamment sa bataille avec l'alcool et son addiction aux médicaments.
"Pendant la tournée de Vends 2 pièces à Beyrouth, j'ai fait une tentative de suicide dans un hôtel d'Aix-en-Provence. J'avais déjà connu des idées noires, les cachets posés devant moi... Au petit matin, alors que j'allais sauter dans le vide, j'ai eu l'impression que l'on me poussait et que l'on me retenait à la fois. Je vivais déjà un suicide : deux heures de sommeil par nuit, 7 litres de vin par jour, cocktail de cortisone et de Lexomil, entre autres médocs", explique l'humoriste français de 34 ans à nos confrères.
"J'essayais de tenir avec l'alcool et les médicaments"
Jérémy Ferrari se souvient d'un profond mal-être, qui a mis du temps à être identifié. "Quand j'étais seul dans mon lit le soir, j'avais envie de mourir. Alors j'essayais de tenir avec l'alcool et les médicaments. Les psychiatres mettaient mon désespoir sur le compte de l'alcool, du stress, de la notoriété. En fait, j'étais atteint de maladies invisibles...", poursuit-il. Un bon professionnel a finalement réussi à lui diagnostiquer des troubles de l'attention avec hyperactivité, "une maladie névrotique grave qui créé des distorsions d'humeur, une hypersensibilité auditive et visuelle, obsessions... "
"Je ne voulais pas devenir cet artiste maudit qui se détruit", avoue Jérémy Ferrari, qui dit avoir suivi une cure de désintox et s'être rendu aux alcooliques anonymes. "Je me suis reconstruit en allant vers d'autres extrêmes. Avant je travaillais 12h par jour, maintenant c'est 16. Je faisais une heure de sport par jour, je suis passé à trois. J'avais deux sociétés, j'en ai dix", explique-t-il, aujourd'hui complètement libéré de ses démons.
Des soucis avec "quelques extrémistes"
Dans un registre complètement différent, Jérémy Ferrari explique qu'il vit constamment avec un garde du corps depuis son spectacle Vends 2 pièces à Beyrouth, qui comporte de réelles prises de risque en évoquant des sujets épineux comme les religions, les attentats du Bataclan, le terrorisme et la crise du Moyen-Orient. "J'ai apporté la Bible, le Coran et la Torah sur scène. Le spectacle Hallelujah bordel ! est passé à la télé. Je n'ai aucun souci avec les communautés des trois religions, j'en ai eu un avec quelques extrémistes. Avec Vends 2 pièces à Beyrouth, les menaces de mort m'ont amené à avoir recours à un garde du corps, il assure toujours ma sécurité", apprend Jérémy Ferrari.
Retrouvez l'interview de Jérémy Ferrari en intégralité dans le dernier numéro de Paris Match, en kiosques le 6 février 2020.
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