Pour son nouveau spectacle intitulé Anesthésie générale, Jérémy Ferrari a décidé de se confier en toute transparence. Sur scène, il entreprend notamment de révéler ses problèmes de santé dont il a longtemps souffert. Ce one-man show qui s'annonce très honnête et fort en émotion a tapé dans l'oeil du Parisien.
Le journal quotidien a donc décidé de consacrer une interview à l'humoriste dans laquelle il revient sur sa tentative de suicide. "La scène est réelle, elle s'est passée dans un hôtel à Aix-en-Provence. J'étais très, très haut. Si je sautais, c'était fini. Mon meilleur ami est venu au moment où j'étais sur le rebord. Je lui ai dit : 'Je vois les arbres comme des excroissances de la mort sorties du sol.' Quand tu dis ça, ce n'est pas la grande forme, t'es pas parti pour te faire une soirée devant Dirty Dancing !" Un moment éprouvant pour l'homme de 34 ans qui se sent "suffisamment fort" aujourd'hui pour en parler.
Si ses idées noires sont désormais loin derrière lui, Jérémy Ferrari a mis du temps à se relever de ses failles, et plus particulièrement de son alcoolisme. "Les dernières semaines avant ma tentative, il m'arrivait d'ouvrir une bouteille de rosé le matin et de la boire au goulot. J'ai toujours su que j'étais alcoolique" a-t-il reconnu. Et de poursuivre : "Pendant plusieurs semaines, je buvais du matin au soir, j'étais tombé dans une phase de suicide alcoolique." Libéré de ses démons, mais toujours "très fragile", il espère, avec son nouveau spectacle, venir en aide à d'autres personnes souffrant des mêmes maux que lui et "informer sur les maladies invisibles." Pour autant, Jérémy Ferrari ne compte pas endosser le rôle de porte-parole. "Je ne veux pas passer ma vie à faire ça. Je ne me résume pas à la maladie." L'humoriste se produira sur la scène de la Mutualité de Paris du 24 janvier au 2 février, puis en tournée dans toute la France.
Cette interview est à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro du Parisien.