JoeyStarr : Ivre, il se fait éjecter d'un avion pour comportement inacceptable

JoeyStarr, incorrigible ? "J'ai arrêté de boire", assurait en fin d'année dernière le héros de Polisse à Frédéric Beigbeder pour le magazine Lui. Mais il suffit qu'on se plaise à croire que le rappeur culte de NTM devenu acteur bien trempé soit en mesure de se racheter une conduite pour qu'il commette un nouvel écart. Et comme si les avions n'étaient déjà pas une zone assez sensible le concernant, depuis une certaine affaire avec une hôtesse de l'air, c'est à bord d'un appareil au départ de Nice qu'il a dérapé ce samedi 22 février 2014.

Quittant le Sud après y avoir tourné des scènes de 36 Heures à tuer, nouvelle réalisation attendue de Tristan Aurouet (Narco) pour laquelle on pouvait l'apercevoir en action avec Manu Payet sur le toit du Grand Hôtel de Cannes il y a une dizaine de jours, JoeyStarr, ivre, a contraint le personnel de bord d'un vol Nice-Paris à le faire débarquer manu militari.

Constatant un "comportement inacceptable sous l'emprise de l'alcool", le commandant de bord n'a eu d'autre choix que de demander à ce que son passager aussi célèbre qu'incontrôlable quitte l'avion avant son décollage. Selon l'AFP, qui se fait l'écho de l'incident survenu en début d'après-midi samedi, Didier Morville alis JoeyStarr a été placé en cellule de dégrisement par les services de la police aux frontières, et sa garde à vue débutera "une fois qu'il aura dégrisé".

Un nouveau coup d'éclat à ajouter au palmarès de ce véritable Dr Jekyll et Mr Hyde du paysage artistique français, qui noircit simultanément les lignes de son casier judiciaire et de son CV artistique. Dernièrement, il avait notoirement eu maille à partir avec l'autorité au printemps 2013, interpellé à Liège, en Belgique : un incident suite auquel il avait dénoncé des brutalités policières, version démentie par les agents, affirmant que l'artiste s'était infligé lui-même des dommages corporels. Deux mois plus tard, c'est son attitude très discutable dans l'émission Touche pas à mon poste, dans un état second sur le plateau de Cyril Hanouna, qui avait encore alimenté son aura sulfureuse.