Séducteur impénitent (avec mention tombeur de stars hollywoodiennes, telles Jennifer Love Hewitt, Jessica Simpson, Minka Kelly, Rhona Mitra, ou encore Jennifer Aniston...) et musicien révéré, John Mayer continue de faire coexister un musicien élégant élevé dans le culte de Stevie Ray Vaughan (au point de se tatouer les initiales SRV sur le bras gauche) et un playboy médiatique controversé.
Etiquetté "womanizer" (comment pourrait-il en être autrement avec des chansons telles que son classique Your Body is a Wonderland ) et décrié pour la sympathie qu'il a sporadiquement entretenue avec l'étalage public de sa vie (drogues, soirées débridées, confessions pas très "gentleman" sur ses relations dans les tabloïds), John Mayer sait s'attirer toutes les faveurs lorsqu'il reprend sa guitare en main. Lors de l'hommage rendu au regretté Michael Jackson au Staples Center de Los Angeles, l'an dernier, il avait livré, seul en scène, une interprétation remarquable de Human Nature.
Battle Studies, son quatrième album studio paru fin 2009, nourri de cette veine pop-blues très soft pour adultes qui a sa prédilection, donne lieu à une tournée marathon qui vient de débuter en Floride. Après deux mois copieux en Amérique du Nord, le Battle Studies World Tour fera escale en Australie, avant de passer par l'Europe (mais pas en France...).
Après vous avoir fait découvrir le premier extrait, Who says, de ce Battle Studies que son auteur qualifie de "manuel pour les peines de coeur", regardez ci-dessus le clip de Heartbreak Warfare (le premier à avoir eu recours à la technologie de Réalité Augmentée), un des tracks les plus "rock" de l'album.
G.J.