Johnny Depp n'en a visiblement pas fini avec les déboires judiciaires. Toujours en procès contre ses anciens managers de la société The Management Group (TMG) à qui elle réclame 25 millions de dollars pour "mauvaise gestion" de sa fortune, la star hollywoodienne doit désormais gérer un nouveau dossier : ses ex-gardes du corps l'attaquent en justice !
Selon TMZ et le Daily Mail, deux anciens bodyguards de l'ingérable Johnny Depp, Eugene Arreola et Miguel Sanchez, ont porté plainte ce mardi 1er mai en dénonçant le comportement déplacé de l'acteur. Ces deux hommes ont été au service de l'ex de Vanessa Paradis durant deux ans, entre avril 2016 et janvier 2018, avant de claquer la porte. Quelques mois après leur départ, ils ont décidé d'attaquer en justice leur ancien patron en clamant, par la voix de leur avocat, affirmant qu'ils s'étaient "retrouvés dans des situations dangereuses et inacceptables à partir du moment où Edward White [le nouveau partenaire d'affaires de l'acteur, qui est également assigné, NDLR] avait pris les rênes".
Dès lors qu'ils sont devenus des membres de l'équipe de sécurité de la maison, les deux gardes du corps affirment que Depp a commencé à abuser de la situation en les mettant des situations délicates et compromettantes. Ils évoquent notamment le fait d'avoir dû conduire des véhicules dans lesquels se trouvaient de la drogue et de l'alcool en grande quantité, d'avoir dû s'occuper des (déjà grands) enfants Lily-Rose et Jack (alors que cela ne relevait pas de leurs compétences) ou encore d'avoir dû surveiller et contrôler des membres instables de son entourage. Ils racontent entre autres que, durant une soirée, ils avaient dû "alerter Depp des substances illégales qui étaient visibles sur son visage et sa personne tout en essayant de cacher son état aux personnes présentes". Selon eux, ils ne devaient pas seulement s'occuper de la sécurité de Depp par rapport aux gens qui l'abordaient, mais le protéger contre son propre comportement.
Arreola et Sanchez auraient été ainsi "contraints de démissionner" en raison de "l'environnement de travail toxique et dangereux" et "des violations constantes du code du travail", comme le fait d'être sous-payé ou de ne pas avoir de pauses-déjeuner. Les deux hommes réclameraient des dommages et intérêts ainsi qu'une compensation financière.