Dimanche, un reportage inédit de Sept à huit (TF1) révélait ce que contenait un précédent testament de Johnny Hallyday, signé devant notaire en 2011 en Suisse, ainsi qu'une lettre envoyée par sa fille Laura Smet à Laeticia Hallyday le 31 janvier 2018. Dans cette lettre, l'actrice faisait savoir que son frère David Hallyday et elle souhaitaient régler la succession au plus vite. Le lendemain, ils apprenaient les dispositions radicales de Johnny les concernant.
Dans la foulée de ce reportage, le JT de Gilles Bouleau du 12 mars dévoilait l'existence d'une seconde lettre de Laura à Laeticia. Signée le 7 février, l'actrice écrit : "Chère Laeticia, nous avons compris que la sortie de l'album (...) serait imminente (...) papa nous avait fait écouter quelques chansons de façon informelle. (...) Il est indispensable que nous puissions en notre qualité d'héritiers (...) prendre connaissance de ce projet d'album. Si ce projet d'album ne recueillait pas notre accord, nous demanderions que sa sortie soit différée."
La réponse de Laeticia, unique détentrice du droit moral sur l'oeuvre de Johnny Hallyday, est directe : "De son vivant, mon époux a validé les enregistrements produits et donné son accord pour leur commercialisation." Quand bien même, selon les dernières volontés de Johnny Hallyday, seule Laeticia a le pouvoir de décider quoi faire de ces enregistrements. Cette lettre est le dernier échange entre l'actrice de 34 ans et sa belle-mère. David Hallyday et Laura Smet contestent fermement le dernier testament de leur père, signé en juillet 2014 à Los Angeles, et tout se jouera donc au tribunal.
Le chanteur et l'actrice, très soutenus par Sylvie Vartan et Nathalie Baye, leurs mères respectives, ont saisi un juge des référés pour geler l'héritage de leur père mais aussi obtenir un droit de regard sur cet album. La première audience se tiendra jeudi 15 mars à 14h30 au tribunal de Nanterre.