Les 2 et 3 octobre, Johnny Hallyday inaugurait le Rester Vivant Tour au Palais Nikaia à Nice. Une prestation époustouflante avec pour la première fois des écrans géants mobiles et des effets spéciaux incroyables. Cette tournée spectaculaire doit l'occuper jusqu'à l'été prochain. Et après ? Le rockeur a des envies de cinéma où ne l'a plus vu depuis Salaud, on t'aime de Claude Lelouch sorti au printemps 2014.
J'adore Guillaume Canet, c'est mon pote, je suis ravi de faire ça avec lui.
LeMonde.fr a publié le 2 octobre une news à ce sujet. Nos confrères rapportent les propos que leur a tenus le chanteur à l'issue de son concert au Big Festival à Biarritz le 17 juillet dernier. "Après, j'ai un ou deux films à faire, raconte le chanteur. Un aux Etats-Unis et un France." Si Johnny Hallyday n'a pas encore le droit d'évoquer ce projet américain, il s'est volontiers confié sur le pitch du film français : "C'est une idée de Guillaume Canet. Un truc vachement sympa : un mec se fait larguer par une gonzesse qui lui dit : "T'es pas rock'n'roll !" Pour la reconquérir, il veut absolument devenir rock'n'roll mais perd les pédales et fait un paquet de conneries. Et puis un jour, il décide d'aller voir le patron du rock'n'roll, moi. Il me demande des conseils et là, tout part en vrille. C'est une comédie. J'adore Guillaume Canet, c'est mon pote, je suis ravi de faire ça avec lui."
Johnny sera-t-il Johnny dans cette comédie comme il l'avait été dans Jean-Philippe de Laurent Turel en 2006 ? Dans ce film, un fan absolu de Johnny Hallyday se réveillait dans un monde parallèle où le chanteur n'avait jamais fait carrière. "Perdu, orphelin, il se met alors à la recherche de Jean-Philippe Smet, pour savoir ce qu'il est devenu dans cette autre dimension, et lorsqu'il le retrouve enfin, c'est pour découvrir un patron de bowling, un type comme les autres qui n'est jamais devenu une star. Il n'a plus qu'un seul but : ressusciter son idole, réveiller le "Johnny" qui sommeille en Jean-Philippe", promettait le pitch du film qui offre un face-à-face savoureux entre le rockeur et Fabrice Luchini.
Pour l'heure, place à la tournée. Avec déjà plus de 600 000 billets vendus dès cet été, elle démarre très fort. Le producteur du spectacle, Pierre-Alexandre Vertadier, patron de Décibels Productions, a mis les petits plats dans les grands avec une tête de mort géante et mobile qui surplombe la scène, laquelle est rendue dynamique par un système d'écrans, inédit en France, qui évoluent dans l'espace. L'effet est saisissant selon Nice-Matin : "Le système d'écrans mobiles donne à la scène une profondeur incroyable. Les écrans passent du fond de la scène aux côtés et au plafond, sans que jamais la machinerie qui les anime ne soit visible. (...) Pendant J'ai pleuré sur ma guitare, on dirait que des cascades coulent sur les bords de la scène."
Après deux dates inaugurales à Nice, les 20 semi-remorques et les 65 personnes qui bossent sur cette tournée sont à Saint-Etienne où Johnny chantera ce mardi et ce mercredi. Les Parisiens devront attendre fin novembre pour découvrir ce nouveau spectacle à l'occasion de trois concerts (sold out depuis un moment) dans la toute nouvelle Bercy Arena. Des places sont gagner chez nos confrères de Purecharts.