À quelques jours du début d'une nouvelle saison de Formule 1 en Australie, Jules Bianchi reste hospitalisé à Nice après son terrible accident survenu lors du Grand Prix du Japon à Suzuka il y a cinq mois. Dans un entretien accordé à la presse italienne, le père du jeune membre de l'Académie Ferrari qui faisait ses armes au volant d'une Marussia l'an passé a donné quelques signes d'espoir...
Si les nouvelles restent rares, la famille était sortie du silence après les propos controversés de l'ancien pilote de F1 Philippe Streiff. Au lendemain du Nouvel An, c'est la compagne de Jules Bianchi, Camille Marchetti, qui avait laissé une série de messages sur son compte Twitter. Ce 10 mars 2015, quelques jours après que Bild a donné des informations sur l'état de santé du jeune Français, c'est son père qui s'est exprimé dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.
"Jules, il faut être patient, très patient, confie Philippe Bianchi. Il y a de petits progrès mais Jules reste toujours dans le coma. Les docteurs ne peuvent se prononcer tant qu'il reste dans cet état. Il pourrait se réveiller, tout comme il pourrait rester dans cet état..." Et le papa de poursuivre : "Ce qui est sûr, c'est que Jules se bat et qu'il est fort, son état physique est bon. Nous nous battons aussi, à ses côtés et pour lui, mais vivre ainsi, pour sa maman, son frère, sa soeur et moi est inhumain. Mais nous devons être forts pour lui..."
Pour autant, Philippe Bianchi n'en oublie pas l'accident de son fils et les circonstances qui l'ont amené à venir s'encastrer après une sortie de piste dans une grue qui évacuait une voiture immobilisée sur le bord de la route. "Nous ne savons toujours pas ce que nous allons faire mais ce n'était certainement pas une situation de course normale. Si quelqu'un est responsable pour cela, il devra payer, sans aucun doute", lâche-il à la Gazetta.
Alors que le Grand Prix d'Australie, premier rendez-vous de cette nouvelle saison de F1, se déroulera le 15 mars prochain, nombreux sont les pilotes qui publient des messages en soutien à Jules Bianchi, à l'image de Fernando Alonso, Romain Grosjean ou encore Jean-Eric Vergne et Daniel Ricciardo.