C'est au printemps 68 que Julien Clerc a débuté sa carrière. A l'époque, le chanteur de 70 a fait quelques bêtises et ne s'en cache pas. Au cours d'interviews qu'il avait réalisées pour Paris Match et VSD en 2014, il n'avait pas caché avoir déjà consommé de la cocaïne et fumé des substances illicites. Un sujet qu'il a également évoqué lors de son passage dans Salut les terriens (C8), samedi 10 mars 2018.
Interrogé au sujet de la cocaïne par l'animateur Thierry Ardisson, Julien Clerc a relativisé : "On en prenait tous Thierry." Et de poursuivre : "Ce n'est pas tant que je ne pouvais plus chanter sans, c'était surtout que c'était très mauvais pour le nez et la gorge. Donc il était urgent d'arrêter." Fort heureusement, l'ancien compagnon de France Gall n'a eu "aucun problème à arrêter" et ne compte pas retourner dans ses vieux travers tant il a souffert.
"À mes débuts, je chantais instinctivement. Mais la multiplication des tournées et les bêtises de l'époque ont fait que je déclinais vocalement. On prenait un peu de coke, on fumait des pétards, c'était la posture obligée, racontait Julien Clerc dans Paris Match. Mais moi, j'ai eu la chance d'avoir un corps équilibré qui a fini par dire stop. La coke me faisait mal au nez et les pétards me donnaient envie de tousser."
Et à VSD, il avait révélé que c'était son agent Bertrand de Lebbey qui l'avait poussé à arrêter : "Mon dernier pétard date d'il y a 25 ans [l'interview date de 2014, NDLR]. J'avais terminé allongé dans l'herbe, avec l'impression que je mourais. Quant à la coke, c'était encore avant. (...) C'est très mauvais pour un chanteur. Je suis passé au travers de tout ça sans trop me bousiller les cordes vocales. Mais cette époque de déconne est celle où j'ai chanté le moins bien. (...) C'est Bertrand qui m'a alerté : 'Votre capital, c'est votre voix. Si vous continuez comme ça, vous n'en aurez plus.'"
A noter que l'émission Salut les terriens diffusée hier soir a rassemblé 1,06 million de téléspectateurs (soit 5,3% de part de marché)