Passionné par le monde du showbiz français, il est un grand fan de Cyril Viguier, Bénabar ou encore de Chevallier et Laspalès. Il met sa passion pour l'actu des stars au service de son poste de rédacteur
Invité du "Journal Inattendu" de RTL, le samedi 12 décembre 2020 Kad Merad a dédié son temps d'antenne aux acteurs, scénaristes et tous les autres métiers du spectacle. Après les annonces du gouvernement concernant les lieux culturels, le comédien a fait part de son mécontentement.
Bouleversant d'émotion, Kad Merad a dépeint un portrait assez sombre de lui-même. Sur les ondes de RTL, le samedi 12 décembre 2020, l'acteur de 56 ans a partagé son désespoir quant aux mesures récemment décidées par le gouvernement. Jeudi, le Premier ministre Jean Castex annonçait la fermeture prolongée des lieux culturels, notamment des cinémas et théâtres.
Invité du Journal Inattendu pour assurer la promotion de sa pièce de théâtre, Ami, Kad Merad a souhaité profiter de son temps d'antenne pour faire passer un message important. "Je suis acteur, réalisateur, metteur en scène de théâtre et musicien. Enfin, ce qu'il en reste. Parce qu'aujourd'hui je ne suis plus grand-chose, en tout cas plus depuis 18 heures, jeudi dernier. J'avais d'ailleurs préparé un autoportrait joyeux, plein d'entrain, comme d'habitude, mais c'était valable jusqu'à 18 heures jeudi dernier, lorsque le Premier ministre a annoncé que finalement les salles de cinéma, de concert et de théâtre resteraient fermées", a déploré le compagnon de Julia Vignali.
"Je n'en ai pas le coeur, je suis triste"
Comme beaucoup d'autres acteurs du milieu, Kad Merad a été profondément déçu de ces annonces estimées injustes. "Aujourd'hui je suis un peu moins joyeux et plein d'entrain qu'avant 18 heures, jeudi dernier. Et surtout, je suis écoeuré. Tellement écoeuré que j'ai failli ne pas venir.Venir pour quoi, en fait ? Un petit SMS aurait suffi et vous auriez compris : 'Cher Journal inattendu, je ne viens pas, ce n'est pas la peine de venir parce que je suis censé venir pour donner envie de voir une pièce, Amis, au théâtre de la Michodière, que je ne jouerai finalement pas avant longtemps, j'en ai bien peur. Alors venir, j'en n'ai pas le coeur, je suis triste", a développé Kad Merad.
Pour ne pas rendre vaine sa présence dans l'émission, Kad Merad a choisi d'inviter un acteur majeur de cette crise de la Covid-19 : Patrice Blanc, le président des Restos du coeur. "Un clown triste, ça fait avoir un César de temps en temps, mais c'est mieux qu'il reste à la maison le clown triste, non ? Il n'a jamais envoyé ce sms, parce que cela n'aurait pas été correct d'annuler, de planter toute une équipe qui a bossé pour vous toute la semaine. Dans ces temps difficiles pour tout le monde, il faut être solidaire coûte que coûte entre tous les acteurs de la culture dont la radio fait partie. Surtout qu'aujourd'hui, lorsqu'on m'a demandé d'inviter une personnalité pour mon Journal inattendu, j'ai choisi le président des Restos du coeur, Patrice Blanc. Parce que si ce n'est pas essentiel d'aller au théâtre et au cinéma, c'est essentiel de manger pour des millions de gens, alors on compte sur vous", a conclu l'acteur français, soulignant ici la devise des Enfoirés.