Expert pour percer à jour les petits secrets du gotha d'hier et d'aujourd'hui, mais aussi pour les garder, ce qui lui vaut notamment l'amitié du prince Albert II de Monaco (qui l'a fait chevalier de l'ordre de Grimaldi il y a un an) et de son épouse la princesse Charlene, dont il s'était tout de même laissé aller à effleurer la "querelle d'amoureux" juste avant leurs noces,Stéphane Bern est parfois surprenant de... spontanéité, à ce chapitre.
Forcément intéressé par la grossesse de Kate Middleton et la naissance à venir d'un(e) héritier(e) pour le prince William, "une promesse d'espoir pour l'avenir" de la monarchie selon lui, l'animateur de Comment ça va bien ? sur France 2 et de A la bonne heure sur RTL intervient cette semaine dans les colonnes du magazine Télé Star. Sollicité par la revue télé, Stéphane Bern, qui a commenté avec beaucoup de succès le mariage royal le 29 avril 2011, estime sans grande originalité que cette grossesse de Kate Middleton va être placée "sous haute surveillance" : il en veut principalement pour cause le fait que Kate "est un personnage hautement médiatique et cela peut avoir des conséquences dommageables". Sur ce, il croit bon d'ajouter, comme si de rien n'était : "D'ailleurs, elle a déjà été victime d'une fausse couche dans le passé."
Le roi des têtes couronnées, dont l'effigie de cire trône au côté de celle de la reine Elizabeth II au Musée Grévin de Paris, serait-il plus intime qu'on pense avec la famille royale britannique ? Aurait-il des indics de choc et des informations exclusives ? Ou bien se fonde-t-il hâtivement et incompréhensiblement sur cette histoire de fausse couche lancée en début d'année 2012 par le Globe, un tabloïd américain habitué de ce genre de révélations, qui avait fait de ce "scoop" plus que sujet à caution sa couverture ? "Kate Loses Baby !", pouvait-on lire en une de la revue de supermarché... On espère vivement que notre spécialiste français ait d'autres sources.
Ce qui semble acquis en revanche, c'est que la famille royale ait pu craindre une éventuelle fausse couche suite à la nécessité d'hospitaliser la semaine dernière la duchesse de Cambridge, enceinte de moins de douze semaines, en raison d'hyperémèse gravidique, un trouble affectant une femme enceinte sur cinquante et pas exempt de danger pour la maman comme pour le foetus. Une inquiétude d'autant plus présente à l'heure où ressurgissent les spéculations sur les troubles alimentaires qu'on prête à l'intéressée : ayant a priori souffert d'anorexie dans son adolescence, Kate Middleton a suscité nombre de spéculations au sujet de supposés troubles alimentaires ces deux dernières années, notamment du fait de son amaigrissement dans les mois qui précédèrent son mariage avec le prince William, et de son physique émacié en bikini cette année. Là encore, son supposé passé d'anorexique a engendré les plus folles rumeurs, du type "Camilla Parker Bowles s'est laissé dire par un proche de Kate que ses problèmes de santé pourraient l'empêcher de concevoir" [lu en 2011 sur la Toile].
D'ailleurs, Stéphane Bern prend en compte cette donnée-là aussi. Après avoir évoqué l'anorexie de Kate sur BFM TV, il insiste dans Télé Star : "Elle a eu des problèmes de troubles alimentaires. Cela aussi va être surveillé."Pour le reste, l'expert en gotha demeure plus consensuel, parlant du prince William qui "risque d'abandonner sa carrière de pilote" d'hélicoptère de secours dans la RAF (un dilemme entre carrière militaire et destin royal qui taraude notoirement le prince depuis deux ans) et de l'installation prochaine, en 2013, du couple au palais de Kensington, à Londres, dans d'anciens appartements de la princesse Margaret en cours de réhabilitation.