Ah, les courants d'air vicieux des tarmacs des antipodes... Kate Middleton les connaît bien, ces bourrasques qui ne manquent pas de taquiner ses jupons, mais elle a bien failli se faire avoir, en débarquant avec son mari le prince William et leur fils le prince George au terminal militaire de l'aéroport de Wellington, en Nouvelle-Zélande, lundi 7 avril 2014.
Kate Middleton façon Marilyn, le prince George en culotte courte
Émergeant de la cabine, le petit George dans les bras, dans un saisissant ensemble rouge - manteau à larges boutons siglé Catherine Walker (une créatrice qu'adorait Lady Di) orné d'une broche prêtée par la reine (reçue lors de sa visite en Nouvelle-Zélande en 1953, tout un symbole !) et calot Gina Foster - qui lui conférait une allure chic d'hôtesse de l'air, la divine Catherine a dû promptement libérer une de ses mains pour rabattre un pan de manteau et préserver sa dignité en descendant les marches. Visiblement prise au dépourvu par ce coup de vent intrusif, la duchesse ne pouvait réprimer un cri de surprise. Quelques moments plus tôt, en transit sur le tarmac de Sydney, où le duc et la duchesse de Cambridge avaient effectué leur transfert d'un vol de la compagnie Qantas (ils avaient privatisé la partie première classe) pour emprunter un appareil de la Royal Air Force néo-zélandaise, elle ne s'y était pourtant pas laissé piéger, alors vêtue d'un manteau MaxMara gris chiné... Heureusement pour elle, dont ce n'était pas le premier "Marilyn moment", l'attention était, pour une fois, largement accaparée par quelqu'un d'autre : le prince George de Cambridge, 8 mois.
Abstraction faite du récent portrait de famille des Cambridge réalisé par Jason Bell chez eux au palais de Kensington, il s'agissait de la première apparition officielle du bébé de William et Kate en chair et en os depuis... sa sortie de la maternité en juillet 2013 - on l'avait ensuite revu à l'occasion de son baptême. Habillé tout en blanc d'un cardigan, d'un T-Shirt, d'un short et de petites chaussures en cuir, le prince George de Cambridge effectue, comme c'était prévu, sa première tournée officielle internationale, dont le coup d'envoi a été donné en Nouvelle-Zélande, où le duc et la duchesse de Cambridge doivent rester jusqu'au 16 avril avant de poursuivre leur visite en Australie. Pour ses grands débuts, le petit Riquet à la houppe semble s'être montré particulièrement sage, en dépit de la météo peu clémente, qui avait d'ailleurs retardé de vingt minutes leur arrivée à Wellington. Ce qui devrait faciliter la tâche de sa nounou, Maria Teresa Turrion Borrallo, embauchée il y a quelques semaines et qui fait partie de l'équipe (constituée d'onze personnes, dont la coiffeuse Amanda Cook Tucker, payée par le prince Charles) accompagnant le couple princier.
Nez à nez avec leurs hôtes...
Le Premier ministre néo-zélandais John Key était présent sur le tarmac pour souhaiter la bienvenue aux visiteurs royaux, dont la visite était ardemment attendue, mais c'est à la Maison du gouvernement, résidence officielle du gouverneur général Sir Jerry Mateparae, que les choses sérieuses ont véritablement commencé, avec les cérémonies traditionnelles d'accueil maories. Le prince William, le premier, a exécuté le "hongi" - le salut traditionnel maori consistant à presser son nez contre celui de son vis-à-vis et à échanger symboliquement une respiration - avec ses hôtes, imité ensuite par son épouse Catherine. Le couple a ensuite pu observer plus d'une trentaine de Maoris à demi-nus effectuant un ballet cérémoniel d'arts martiaux pour établir si les visiteurs étaient amis ou ennemis. Un rituel impressionnant face auquel le duc et la duchesse de Cambridge sont demeurés d'un calme olympien. Au cours de la parade, un guerrier a remis au prince William une arme. William et Kate ont finalement été déclarés amis : c'est heureux pour la suite des événements !
La suite, justement, ce sera à partir de mercredi. Après un si long voyage, la petite famille profitera d'un jour de répit mardi. Mercredi, le prince George sera sur le terrain avec eux, prenant part à un événement regroupant parents, enfants et nourrices d'une association parentale. L'emploi du temps détaillé des Cambridge en Nouvelle-Zélande avait été dévoilé par le gouvernement local, ce qui avait provoqué l'ire de l'ancien responsable de la sécurité royale de Scotland Yard, Dai Davies, lequel avait qualifié cela d'offrande aux terroristes.