A l'évidence, le prince William n'est pas aussi brillant en hockey que son épouse Kate Middleton. Ou en tout cas, nettement moins gracieux. C'est ce qui ressort de la démonstration que le duc de Cambridge, ou plutôt le comte de Strathearn tel qu'on le connaît en Écosse, a fait à l'occasion de sa visite de deux jours avec Catherine. Si Kate, qui a comblé ses hôtes écossais en se parant d'un manteau en tartan, a démontré à plusieurs reprises - notamment lors de son retour à l'école de son enfance en novembre 2012, et déjà en tartan - que ses années de capitaine de l'équipe scolaire de hockey n'étaient pas si loin, son mari brille bien plus en polo ou en football. Mais sa bonne volonté et son engagement, même en costume et cravate, ont ravi le public du centre de loisirs Donald Dewar de Glasgow, une des étapes de leur visite, le 4 avril 2013.
En dépit de la grossesse de Cambridge, qui a précisé de vive voix lors de sa rencontre avec les autochtones qu'elle accoucherait en théorie à la mi-juillet (Camilla Parker Bowles, née le 17 juillet, doit croiser les doigts), le programme du couple était très axé sur le sport. Peu après leur arrivée en Écosse dans la matinée de jeudi, marquée par un accueil vibrant et la présence de nombreux bébés et enfants en bas-âge dans le public (l'occasion de s'entraîner à gazouiller avec eux pour les futurs parents), le comte et la comtesse de Strathearn visitaient ainsi l'Emirates Arena et assistaient à divers entraînements, dans le cadre des Jeux du Commonwealth 2014, organisés à Glasgow et où on imagine qu'on les verra. Mais ils ne se sont pas contentés de rester spectateurs...
Comme lors d'une de leurs visites auprès du Team GB en amont des Jeux olympiques de Londres 2012, où on avait pu les observer s'essayant à divers sports avec le prince Harry, Kate et William ont participé à de petites exhibitions de ping-pong, de basket... Il faut bien avouer que la grossesse de Kate Middleton reste pour l'instant plutôt discrète, pour ne pas dire invisible. Son élégant (et court !) manteau de la marque Moloh n'était même pas taillé pour la dissimulation. Et forte de ce bagage encore bien léger, la duchesse de Cambridge, sportive de nature, n'a pas cédé sa place quand il s'est agi de se prêter aux activités : tentant quelques paniers de basket (il lui a fallu huit essais pour marquer, quel suspense !), elle gratifiait les spectateurs de ces expressions faciales et ces larges sourires qui la caractérisent, tandis que, affrontant le prince William au ping-pong, elle s'appliquait, concentrée.
Malgré sa forme actuelle, Kate se doute bien que le dernier tiers sera fatiguant, et a notamment confié lors de leur visite dans un foyer pour jeunes sans-abri (Quarriers Stopover Project) qu'elle comptait partir en congé maternité en juin. Au rayon confidences, elle a également avoué avoir déjà une liste réduite de prénoms masculins et féminins (sans faire de gaffe sur le sexe du bébé, cette fois-ci) et a même assuré avoir tenté de se mettre au tricot, sans grande réussite. "Nous avons encore beaucoup à faire !", a-t-elle répliqué quand on lui a demandé si la chambre de bébé était prête. William, lui, s'est montré moins disert, mais a beaucoup fait rire son monde, entre une fillette qui afficha une moue de dégoût en refusant de lui faire un bisou et sa démonstration de DJing au foyer du Quarriers Project, apparemment peu convaincante malgré l'initiation qu'il avait reçue lors de leurs vacances à Ibiza chez l'oncle peu recommandable de Kate, Gary Goldsmith. "C'est plus compliqué que de piloter un hélicoptère", admettra le fils du prince Charles ; "Ne te lance pas dans la musique !", lui enjoindra sa belle.