Aucun convoi exceptionnel n'est parti en trombe et sous escorte policière dimanche après-midi du club de polo de Cirencester, dans le Gloucestershire, à quelque 150 kilomètres de Londres : c'est le signe que non, Kate Middleton n'a alors pas encore accouché, et n'est pas non plus sur le point de commencer le travail. Comme prévu et comme la veille, où ils s'adonnaient déjà à leur sport favori pour la bonne cause et dans une autre région, les princes William et Harry ont pu jouer un match de polo de bienfaisance.
Ni l'imminence de la délivrance, ni la chaleur étouffante qui s'est abattue depuis plusieurs jours sur la Grande-Bretagne n'ont empêché le futur papa de tenir parole, lui qui, après avoir - et c'est bien compréhensible - tergiversé, avait promis de se déplacer ce 14 juillet 2013 pour disputer comme l'an dernier avec son frère le prince Harry le Jerudong Trophy (un match de polo caritatif disputé au club des Costwolds au profit de Child Bereavement UK, une association qui oeuvre pour la formation des professionnels et le soutien aux familles confrontés à un deuil mettant en cause des enfants, et Centrepoint, qui vient en aide aux jeunes SDF, deux organismes dont William assume le patronage, ainsi que WellChild, dont Harry est le parrain).
Déjouant les pronostics qui voulaient la voir donner naissance à son premier enfant, pour lequel ses compatriotes ont déjà des vues assez marquées côté éducation, cette semaine, alors qu'elle-même avait fixé lors d'une sortie officielle le terme de sa grossesse à la mi-juillet, la duchesse de Cambridge a permis à son mari de se défouler tout le week-end. Il faut bien avouer qu'entre la confiance et la sérénité affichées par William, et la présence de toute la famille Middleton au côté de la reine Elizabeth II jeudi soir pour le premier gala du Coronation Festival, on sentait bien que Kate pouvait faire durer le suspense...
Présent, à la grande surprise de certains officiels de l'événement, et "extrêmement détendu" samedi lors d'un match joué dans le Hampshire au profit de deux associations chères aux princes et impliquées en Afrique, à savoir le Tusk Trust parrainé par William et Sentebale créée par Harry en faveur des orphelins et des enfants défavorisés du Lesotho, William, 31 ans, ne l'était pas moins dimanche, lui qui désire absolument être auprès de son épouse (comme son père le prince Charles le fut pour Diana, rompant avec la tradition) lorsqu'elle mettra au monde un petit prince ou une petite princesse de Cambridge. Il n'a pas eu l'occasion de prendre sa revanche sur son frère cadet, auteur la veille du but victorieux pour son équipe à la dernière minute, puisque tous deux évoluaient cette fois sous les mêmes couleurs, celles de Cirencester Purple. Leur complicité évidente et notoire s'est d'ailleurs étendue à l'après-match, où on a pu les voir très rieurs, malgré leur défaite contre Cirencester Black.
Autant dire qu'il n'avait apparemment aucune raison de stresser, tandis que son épouse Catherine, qui a dernièrement partagé son temps entre leur cottage au palais de Kensington et le manoir familial des Middleton dans le Berkshire, restait au frais. Et à propos de grossesse et de polo, Zara Phillips, enceinte de trois mois, disputait elle aussi une rencontre ce dimanche, après avoir déjà joué samedi, dévoilant un début de baby bump.
Après le 13 juillet, date choisie par la rumeur, le 14 juillet, date favorite chez les bookmakers, le 15 juillet sera évidemment une nouvelle journée à espérer la venue du nouvel(le) héritier(e) du trône d'Angleterre.