Le juge des référés du tribunal de Nanterre a annoncé qu'il rendrait sa décision ce mardi 18 septembre à 12h concernant la requête de Kate Middleton et du prince William sur leur demande de blocage des photos de la duchesse topless publiées dans le magazine Closer.
La décision ne sera pas rendue publiquement mais mise à disposition au greffe du tribunal.
"Nous ne demandons pas le retrait des kiosques du magazine. Le mal est fait", a déclaré l'avocat du couple princier, Me Aurélien Hamelle qui a demandé l'interdiction du retirage du magazine, ainsi que des astreintes, par infraction constatée, de 10.000 euros pour tout retirage du numéro 379 de Closer et pour toute diffusion sur support numérique, ainsi qu'une astreinte de 100 000 euros en cas d'une éventuelle cession ou diffusion ailleurs. Ces clichés ont été pris "dans un moment éminemment intime, lors d'une scène de vie de couple, qui n'a rien à faire sur la couverture d'un magazine" a-t-il ajouté. "Ces scènes (n'étaient) pas accessibles aux regards extérieurs" a poursuivi Me Hamelle. Les clichés publiés étaient "pixelisés", donc forcément pris "avec un matériel puissant comme par exemple un téléobjectif".
Pour l'avocate du magazine Closer, les demandes des époux royaux sont irrecevables. "Un magazine people achète l'exclusivité pendant un temps, mais ne possède pas les droits des tirages des photos qui appartiennent au photographe ou à l'agence du photographe" a expliqué Me Delphine Pando, qui a dénoncé l'hypocrisie de la demande de ne pas republier le numéro, qui équivalait selon elle à "une demande de retrait".
Kate et William avait décidé d'assigner le magazine en référé pour "atteinte à la vie privée" au tribunal de Nanterre. Le couple princier a confié la défense de ses intérêts à Maître Aurélien Hamelle du Cabinet Metzner Associés et avait fait plusieurs demandes :
Sous astreinte de 100 000 euros par infraction constatée, cesser la publication et le retrait des kiosques du Closer n° 379
Sous astreinte de 100 000 euros par infraction constatée, ne pas diffuser le n° 379 de Closer par tout moyen de communication électronique et notamment toute application numérique
Sous astreinte de 10 000 euros par jour de retard constaté, la restitution de l'intégralité des supports numériques contenant les fichiers photographiques
Sous astreinte de 100 000 euros par infration constatée, l'interdiction de céder les clichés à des tiers
Depuis, les clichés sont apparus dans la presse irlandaise et italienne, et le couple princier attend donc avec impatience depuis les Iles Salomon où il séjourne actuellement la décision du tribunal de Nanterre.