Immense déception pour Kelly Rutherford. La semaine dernière, l'actrice américaine de 46 ans était folle de joie en apprenant que sa pétition auprès de l'administration de Barack Obama avait fait son petit effet. Après trois ans de bataille juridique, la justice américaine lui accordait enfin la garde exclusive - certes temporaire, toutefois - de ses deux enfants, Hermes (8 ans) et Helena (6 ans). Une audience supplémentaire pour en fixer les conditions était prévue à la date du 15 juin prochain.
Malheureusement, le système judiciaire est tellement complexe qu'un autre juge vient de se greffer à l'affaire. Maren E. Nelson, spécialiste des affaires familiales, vient de mettre un coup d'arrêt à cette avancée en suspendant la décision prise la semaine dernière par l'un de ses confrères, selon les informations relayées par le magazine People et l'agence Associated Press.
Daniel Giersch, l'ex-mari de Kelly Rutherford, a fait appel à ses avocats afin de garder ses deux enfants auprès de lui. Le businessman allemand argue que c'est à la justice de Monaco, où il réside avec Helena et Hermes, de trancher, et non pas à l'Etat de Californie, où réside son ex-femme.
Fahi Takesh, l'avocat du financier allemand, reproche à l'actrice de Gossip Girl d'avoir "fait de fausses déclarations" et "menti" afin d'obtenir la garde temporaire des enfants, le 22 mai dernier. Un nouveau rebondissement dans l'affaire qui dure depuis 2012 et qui devrait une nouvelle fois porter un sacré coup à l'actrice américaine, privée de ses enfants depuis qu'une décision de justice a interdit de territoire son ex-mari.
"Le juge vient simplement d'accorder à son ex-mari le droit à une audience, ce à quoi personne ne s'oppose", a fait savoir Wendy Murphy, l'avocate de Kelly Rutherford, au magazine américain. Précisant que cette décision ne donnait pas à Monaco le droit de statuer en la matière. Un juge monégasque et un juge américain devraient se rencontrer le 11 juin prochain. Wendy Murphy semble garder bon espoir que l'affaire soit résolue au plus vite.
C'est tout le mal qu'on lui souhaite.
Coline Chavaroche