Kerry Kennedy (photo : en novembre 2010 lors d'un gala de sa fondation, avec George Clooney), fille de Robert F. Kennedy Sr. et soeur de RFK Jr., a été arrêtée vendredi 13 juillet 2012 après avoir été impliquée, sous l'emprise de la drogue, dans un accident avec un camion dans l'Etat de New York.© Abaca
Le clan Kennedy est bien peu à son avantage dans l'actualité. Alors que Robert F. Kennedy Jr a déplacé en catimini la dépouille de sa femme Mary Kennedy, qui s'est suicidée le 16 mai dernier et dont on a appris cette semaine les détails troublants du rapport d'autopsie, sa soeur Kerry (qui, ancienne copine de fac de Mary Richardson, avait présenté le couple) a les projecteurs braqués sur elle : sous l'emprise de la drogue, elle est en cause dans un carambolage survenu vendredi.
Kerry Kennedy, 52 ans, fille Robert F. Kennedy Sr., dit Bob ou RFK (assassiné en 1968), a percuté un semi-remorque sur une autoroute du comté de Westchester, au nord de la ville de New York, et ne s'est pas arrêtée, rapporte l'AFP, citant un communiqué de la police locale. Les forces de l'ordre ont appréhendé la fugitive peu après l'accident, la retrouvant à une sortie d'autoroute.
Après examen, les policiers ont constaté que Kerry Kennedy conduisait sous l'emprise de la drogue, circonstance aggravante corroborant des témoignages reçus au 911 (numéro d'urgence aux Etats-Unis) selon lesquels elle conduisait "d'une manière imprévisible". "Ses facultés étaient diminuées par la drogue", a confirmé la police de l'Etat de New York, sans préciser la substance incriminée.
Mère de trois filles (Cara, Mariah et Michaela) nées de son mariage (1991-2005) avec le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo, Kerry Kennedy, écrivain et militante, s'illustre habituellement en tant qu'avocate des droits de l'Homme, combat qu'elle mène depuis une trentaine d'années, ayant repris le flambeau de son père (elle fut d'ailleurs à l'origine de la création du Robert F. Kennedy Center for Human Rights en 1988 et est la présidente d'honneur de la Robert F. Kennedy Foundation of Europe). Elle siège aux comités directeurs de nombreux organismes oeuvrant pour la paix et le respect des droits de l'Homme (Amnesty International Leadership Council, United States Institute of Peace, Human Rights First...).
Un curieux dérapage qui devrait avoir des conséquences...
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