Toujours en plein bras de fer judiciaire avec son label, Sony, et son producteur, Dr. Luke, qu'elle accuse d'agressions sexuelles, Kesha était de retour sur scène à la veille de Noël. La chanteuse américaine de 28 ans a rendu une visite de dernière minute à Springwater, une salle de concert de Nashville où elle s'est produite sur scène avec... son nouveau groupe, The Yeast Infection. Au cours de la soirée, la popstar a repris plusieurs de ses titres en version country ainsi qu'un standard de Led Zeppelin, Whole Lotta Love.
"Joyeux Noël les animaux ! J'ai tellement de chance de vous avoir. J'aurais aimé que vous puissiez tous assister à mon concert mais quoi qu'il en soit, personne ne m'empêchera de faire du bruit. Ne laissez personne vous priver de ce qui vous rend heureux. C'est le seul moyen de les laisser vous abattre, ne les laissez pas gagner. Je vous aime tous", a-t-elle écrit sur son compte Instagram en légende d'une séquence vidéo de son concert.
Des propos qui font clairement référence à son dernier échange glacial avec la maison de disques dont elle essaie de se défaire mais qui refuse de mettre un terme aux juteux contrats qu'elle a signés avec elle. Tandis que l'interprète de TiK ToK assure que les contrats passés avec Sony l'empêchent de mener à bien sa carrière et menacent de la détruire, les journalistes de TMZ rapportent que le géant du disque ne croit pas une seconde que sa chance soit passée. Citant Adele,Justin Timberlake ou encore D'Angelo, le label assure qu'elle est loin d'avoir disparu des écrans de radar - en témoigne son bref passage dans la série Jane The Virgin et Jem et les hologrammes - et persiste à refuser qu'elle publie aucun morceau sans lui.
A défaut de pouvoir de sortir un nouveau disque sans passer par son label officiel et le producteur qui l'aurait violée, droguée et menacée de mort, la chanteuse a au moins trouvé un autre moyen de faire de la musique en toute liberté. En attendant que toute cette affaire soit, bientôt on l'espère, finalement tirée au clair.
Coline Chavaroche