La guerre n'en finit plus entre la popstar Kesha et son producteur Dr. Luke, qu'elle accuse de viol et d'abus moral. Depuis trois ans, la chanteuse cherche a faire annuler ses contrats avec sa maison de disques Sony en raison des agissements du producteur Luke Gottwald. Après avoir perdu son procès l'été dernier, la chanteuse revient à la charge avec de nouveaux emails accablants qui témoignent de la violence du producteur à son égard.
"On discutait au sujet de son régime, il faut qu'elle soit plus disciplinée. On l'a surprise plusieurs fois en train de faire des entorses, notamment quand elle a bu du Coca light et mangé de la dinde alors qu'elle est censée ne boire que des jus", a-t-il écrit à sa manager Monica Cornia, en juin 2012. Ce à quoi cette dernière a répondu que Kesha n'était "pas une machine mais un être humain", et lui de regretter : "C'est bien dommage parce que si c'était le cas on pourrait en faire ce qu'on veut."
Des propos qui sembleraient presque grotesques s'ils n'étaient avérés, car à cette époque-là, l'interprète de Tik Tok s'affamait pour plaire à son producteur, ce qui l'a conduite tout droit en rehab pour soigner ses troubles du comportement alimentaire. Monica Cornia ajoute que le producteur de 43 ans s'est souvent moqué d'elle et de son poids, assurant "qu'aucun artiste digne de ne nom ne voudrait écrire des chansons pour elle parce qu'elle est grosse", et qu'elle n'avait pas son mot à dire sur les paroles de ses morceaux.
Le Daily Mail, qui s'est procuré une copie des emails en question, ajoute que le Dr. Luke sabote les efforts de Kesha pour revenir sur le devant de la scène, n'ayant approuvé aucune de ses chansons ni débloqué aucun budget pour son nouvel album, alors que le juge a justement ordonné le contraire l'été dernier. De son côté, le producteur revanchard aidé de son avocate Christine Lepera affirme que "Kesha et son équipe continuent de manipuler l'opinion en ne dévoilant qu'une partie des preuves qui les accablent", et ce, sans l'accord du tribunal, où ils doivent justement se retrouver dans les jours à venir.
Coline Chavaroche