Tourner une émission n'est pas une partie de plaisir, certes. Entre planning, organisation et rendez-vous, la production doit faire face à un bon nombre d'obstacles. Et ce n'est pas l'équipe de tournage de L'amour est dans le pré (M6) qui va dire le contraire ! Depuis 2006, l'émission propose à des agriculteurs à la recherche de l'amour d'accueillir le temps d'une semaine deux prétendant(e)s (parfois plus) au sein de leur exploitation.
Mais tout le monde le sait bien : travailler dans l'agriculture impose beaucoup de contraintes, tant pour des questions de logistique que d'emploi du temps.
Comme le dévoile le magazine Télé Loisirs, chaque année, c'est donc une véritable partie de Tetris qui s'organise autour du tournage de la nouvelle saison. Pour certains, l'affaire est vite bouclée tandis que pour d'autres, la tâche est plus ardue. Cette saison par exemple, Charles-Henri (céréalier) et Laurent (éleveur de brebis et de vaches) se sont naturellement empressés de faire des travaux chez eux afin de rendre le séjour de leurs belles le plus agréable possible. Mais de temps en temps, il se trouve que c'est la production elle-même qui doit forcer les choses... Ainsi, lors de la 12e saison en 2017, il a été vivement conseillé à Jean-Marc (éleveur de vaches en Bourgogne) de se doter d'un canapé car ce dernier avait pour habitude de regarder la télévision sur une simple chaise en bois.
Au-delà des problèmes matériels de quelques-uns, d'autres doivent parer à des couacs d'ordre un peu plus intime : pour cette 14e saison, François le bourguignon s'est vu obligé de déménager sa chambre, qui se trouvait juste en face... de celle de sa mère. Quelle drôle d'idée quand on sait que la maison compte au moins quatre pièces libres ! Du côté des Hauts-de-France, la pimpante Bernadette a dû jouer de ses poumons pour installer un matelas gonflable dans son salon... tandis que dans l'Aube, Jean-Michel s'est installé dans un lit superposé afin de laisser son lit à l'une de ses prétendantes.
Parfois cependant, le casse-tête a beau être retourné dans tous les sens, il n'y a pas de solution. Dans ce cas et uniquement dans ce cas, les candidats sont autorisés à louer une maison ou une chambre pour accueillir leurs soupirants avec un minimum de décence. C'est le cas de Didier ou encore de Sophie-Elodie, qui a dû troquer son tout petit chalet de Normandie contre un gîte.
Mais qu'importe, comme on dit "à chaque problème sa solution", le tout étant finalement que les prétendant(es) puissent passer du temps avec leurs agriculteurs tout en découvrant leur mode de vie et leur métier le plus naturellement possible afin d'éviter les mauvaises surprises une fois nos chères caméras éteintes.