On fait régulièrement allusion à la carrière de journaliste que la charmante Letizia Rocasolano, diplômée de l'université madrilène Complutense et titulaire d'un master en journalisme audiovisuel, a abandonnée pour épouser Felipe d'Espagne et devenir princesse des Asturies.
Elle n'est toutefois pas la seule à avoir tiré un trait sur son passé consacré à l'investigation pour grossir les rangs des familles royales : la princesse Rym de Jordanie est dans le même cas.
Par son mariage, célébré le 7 septembre 2004, avec le prince Ali bin Al Hussein, quatrième fils de feu le roi Hussein et actuel vice-président de la FIFA, c'est une toute nouvelle vie que cette ancienne brillante diplômée de la Sorbonne et de Sciences Po Paris a embrassée.
Anciennement journaliste pour CNN, BBC World, Dubai TV, Bloomberg International ou encore Radio Montecarlo Moyen-Orient, la princesse jordanienne d'origine algérienne, fille d'un ancien dignitaire des Nations-Unies (Lakhdar Brahimi), a déjà rempli une de ses missions, donnant deux enfants à son époux, la princesse Jalilah, 5 ans, et le prince Abdullah, 4 ans. Mais personne n'a oublié son parcours, et personne n'ignore l'énergie qu'elle consacre à l'Institut jordanien des médias, un centre de formation à but non lucratif qui se veut le fer-de-lance d'un journalisme d'excellence dans le monde arabe, et propose un cursus sanctionné d'un master.
Déjà récompensée il y a quelques semaines par le prestigieux Alumni Award de l'école de journalisme de l'Université de Columbia, la princesse Rym Ali de Jordanie s'est vu décerner samedi l'Ischia International Journalism Award, sur l'île d'Ischia, dans le golfe de Naples. Il s'agit de l'une des plus hautes distinctions italiennes en matière de journalisme.