Quand on attaque Lady Gaga, l'impératrice pop-art contre-attaque. La reine du Biz'art, qui créait il y a quelques jours l'événement avec le clip de Telephone, ne s'est pas donné la peine de décrocher le combiné pour répondre aux accusations dont elle fait l'objet.
Assignée en justice par son ex-mentor, ex-producteur et ex-petit ami Rob Fusari, qui réclame devant les tribunaux un peu plus de 30 millions de dollars pour s'être fait larguer au moment où la carrière de sa protégée, dont il a contribué à dessiner l'identité (pseudo compris) et co-signé quelques tubes de l'album The Fame, décollait, l'icône new-yorkaise n'a toutefois pas tardé à réagir par le biais de son avocat.
Cette plainte de Fusari, fondée par l'intéressé sur une infraction supposée de Stefani Germanotta (Lady Gaga) au regard de leur contrat signé en 2006, est "illégitime", a ainsi résumé Me Charles Ortner, pointant le fait qu'elle est "formulée de façon à dissimuler sa véritable finalité - octroyer aux plaignants une rétribution indue pour leur travail en tant qu'agents officieux agissant sans licence". A ce titre, Lady Gaga attaque à son tour, tant pour faire débouter Fusari, son partenaire à hauteur de 20% dans la société Team Love LLC, que pour réclamer à son tour des dommages et intérêts. La réponse produite par Lady Gaga et son avocat accuse à son tour, reprochant Rob Fusari d'avoir profité de "l'inexpérience d'une jeune artiste" pour lui faire signer "un contrat prédateur et abusif d'un point de vue financier".
Une contre-attaque pas du goût du plaignant : face à l'objection de ses anciennes fonctions d'agent "sans licence", l'avocat de Rob Fusari a très élégamment fait remarquer que son client "est un PARTENAIRE au sein de la société Team Love LLC, associé à Lady Gaga et son père (via leur société Mermaid. Il est autant un "agent" que Lady Gaga est une bonne soeur catholique."
Un troisième laron vient se mêler à l'affaire : Tommy Kafafian, ancien bassiste de la chanteuse et associé de Fusari, qui co-signa avec les deux précédents le titre Disco Heaven, a indiqué qu'il n'avait rien perçu pour son travail sur le morceau, mais qu'il n'avait pas pour autant l'intention d'attaquer Lady Gaga.
A suivre...