Qu'est-il arrivé au visage de Lady Gaga ?
La chanteuse et actrice américaine de 29 ans assistait ce 10 décembre à la soirée TimeTalks, en partenariat avec le New York Times, qui visait à promouvoir le documentaire The Hunting Ground qui met en lumière les atroces viols parfois commis sur les campus américains. Un événement qui a permis à l'interprète de Til it Happens to You d'évoquer sa propre dramatique expérience, elle-même violée à l'adolescence. Mais la fiancée de Taylor Kinney n'a pas choqué qu'avec son récit, puisque sa tête a elle aussi particulièrement marqué les esprits. Le visage figé, les traits tirés et une bouche de mérou qui n'avait rien à envier à celle de Kylie Jenner, Lady Gaga semblait avoir quelque peu abusé de la chirurgie esthétique.
Outre cet hypothétique excès de Botox et d'injections, la star a tenu un brillant discours sur les ravages que peuvent causer les agressions sexuelles à l'encontre des jeunes dans les campus américains, et ailleurs.
"C'est quelque chose qui a bouleversé ma vie, changé la personne que j'étais et transformé mon corps. Quand on subit ce genre de traumatisme, les conséquences physiques n'apparaissent pas forcément tout de suite. C'est en vivant à nouveau et au fil des années que les traces peuvent apparaître, une détresse physique qui touche certaines personnes souffrant physiquement en plus d'être blessées mentalement et émotionnellement après avoir été violées, abusées ou traumatisées", a-t-elle expliqué.
Si elle n'a pas précisé quelles parties de son corps avait souffert de cette affreuse expérience, la star d'American Horror Story : Hotel a fermement insisté sur le fait que peu importe comment les femmes s'habillent, elles ne devraient en aucun cas être tenues responsables des agressions physiques dont elles font l'objet. "J'ai cru que c'était de ma faute parce que j'étais plutôt provocante, à cause de la façon dont je m'habillais. D'une certaine manière, je pensais que, peut-être, je l'avais cherché", a-t-elle rajouté. Avant de conclure : "Il faut se débarrasser de ce genre de cliché."
Coline Chavaroche