Cela fait quatre mois que Johnny Hallyday est décédé et deux que sa famille se déchire en justice et par médias interposés.
Sa veuve, Laeticia Hallyday, a décidé de s'exprimer enfin. Celle qui fut l'épouse du rockeur pendant plus de vingt ans et son entourage, dont l'ancien manager de Johnny, Sébastien Farran, ont choisi Le Point pour recueillir ses premières paroles, tant attendues compte tenu du contexte brûlant. La veille de sa publication, le journal télévisé de Julien Arnaud sur TF1, ce mercredi 11 avril 2018, dévoile les premiers extraits de cette interview.
Ce n'est pas seulement la parole d'une veuve, d'une femme brisée par le chagrin, qui est attendue, car la famille Hallyday se déchire. David Hallyday, fils de Sylvie Vartan, et Laura Smet, fille de Nathalie Baye, s'estiment déshérités par leur père. Ils ont donc assigné en justice, entre autres Laeticia Hallyday, pour obtenir un droit de regard sur le dernier album de leur père et geler ses avoirs pour contester ensuite son testament signé à Los Angeles (il était résident américain), en juillet 2014. Vendredi 13 avril à 15h, les trois juges des référés du tribunal de grande instance de Nanterre se prononceront justement sur cette assignation. En attendant, qu'a choisi Laeticia de dire dans Le Point ?
Je les attends à bras ouverts
Dans cet entretien de 14 pages, mené par le directeur de la rédaction du magazine Étienne Gernelle, Laeticia Hallyday ne mâche pas ses mots. De l'affaire autour des dernières volontés de son époux, elle déclare notamment prudente mais ferme à propos de David Hallyday et Laura Smet : "Je les attends à bras ouverts. On est une famille ! Je serai un jour prête à pardonner, mais il faut aussi fixer des limites. On me vole mon deuil. On me roue de coups." Les mots sont parfois durs. Elle révèle notamment qu'en apprenant la maladie de leur père, David a mis six mois et Laura quatre avant de lui rendre visite. De fait, c'est bien Johnny qui leur a fermé la porte les derniers jours par peur de la mort.
Laeticia n'hésite pas à évoquer le testament et notamment le choix de son frère, le décrié Grégory Boudou, pour gérer le trust en cas de malheur. C'était "un type normal" qui "se lève le matin" pour Johnny et quelqu'un de confiance et stable pour s'occuper de leurs filles.
Elle parle enfin du trust. Elle confie qu'elle ne comprenait pas trop comment cela fonctionnait. Elle termine sur le dernier album de Johnny. "On s'est fait des promesses", dit-elle notamment pour affirmer son intention de défendre la sortie de ce disque coûte que coûte.