Face aux journalistes du journal La Tribune Dimanche, Laeticia Hallyday a évoqué les démons qui hantaient son époux Johnny. S'il a eu tout de suite eu le coup de foudre pour la jolie blonde, âgée de 20 ans au moment de leur rencontre, le chanteur possédait de nombreuses blessures intérieures qu'il n'arrivait pas à guérir.
Elle explique : "Quand je l'ai rencontré, en 1995, c'était une âme cabossée. Il était torturé, fragile, dépressif, il avait beaucoup d'addictions. Il se faisait du mal et en faisait aux autres. Il fallait beaucoup de résilience et de force pour ne pas sombrer avec lui. Ce n'est pas facile d'être Johnny Hallyday au quotidien, d'avoir ce destin pas ordinaire, de traverser les époques, de toucher tant de gens différents et d'être à la hauteur de leurs attentes. (...) Il angoissait toujours de revenir en France et de remonter sur scène. C'est à Paris souvent que ses démons surgissaient".
Très sincère, la maman de Jade et Joy - qui a récemment inauguré l'exposition Johnny Hallyday à Paris - a révélé quels étaient les "démons" qui hantaient l'interprète du titre Allumer le feu : "les drogues et l'alcool". "Je l'ai aidé à les combattre. Il a arrêté de se droguer, mais pour l'alcool ça a été plus compliqué, il replongeait à chaque tournée. J'avais compris que je ne pouvais pas lui dicter ce qu'il devait faire, il fallait que ça vienne de lui", a-t-elle indiqué.
Selon elle, cette force pour aider Johnny lui vient de son enfance, où elle avait déjà dû s'occuper de son papa. "Très jeune, j'avais soutenu mon père, qui a été suicidaire. Ce vécu, qui a tout de même brisé mon adolescence, m'a aidée à rester auprès de Johnny. Cette résilience, c'est aussi une éducation. J'ai été élevée par une arrière-grand-mère qui était dans le don de soi, l'écoute, l'abnégation. Ça m'a permis d'être résistante dans cette vie avec mon mari. À la fin, il allait moralement beaucoup mieux. L'adoption de nos filles a réparé son propre abandon. Il a pu pardonner à ses parents. Ce n'était pas le genre à aller voir un psy, mais il en parlait beaucoup. J'ai eu la chance d'être sa confidente", révèle Laeticia Hallyday qui confie que les souffrances du Taulier étaient liées "à l'abandon de ses parents". "Il a cherché l'amour, inconsciemment, partout. Et il le brisait dès qu'il le trouvait. Moi, j'ai encaissé. Ma mission, c'était qu'il s'en sorte", a-t-elle déclaré avec tendresse.
De son côté, l'ancien ami de Johnny Hallyday, Guillaume Durand, a également confié au JDD à quel point Laeticia Hallyday avait fait du bien à Johnny durant toute leur vie commune. "Je pense qu'elle lui a fait beaucoup de bien à une période où il aurait pu sombrer dans une forme de neurasthénie. Comme tous les gens qui ont vécu à tombeau ouvert, Laeticia a su le remettre sur pied. Aux États-Unis, alors qu'il aurait rêvé y mener carrière, il a découvert la tranquillité. Ça lui permettait d'aller chez son tatoueur avec son copain Mickey Rourke et qu'on lui fiche la paix", a révélé avec émotion l'homme de télévision.