À l'occasion de la sortie de Mon pays, c'est l'amour, dernier album de Johnny Hallyday déjà certifié disque de platine moins de cinq jours après sa mise en vente le 19 octobre 2018, Laeticia Hallyday prend une nouvelle fois la parole.
Dans un entretien vérité accordé au magazine Paris Match, la veuve du rockeur est longuement revenue sur la bataille qui l'oppose à ses beaux-enfants David et Laura Smet face au testament laissé par son époux. Déshérités, les aînés du rockeur ont intenté une action en justice contre leur belle-mère afin de récupérer une part de l'héritage de leur père. Aujourd'hui, les négociations sont suspendues en raison d'un non-respect de l'accord de confidentialité, plusieurs informations personnelles ayant filtré dans la presse au grand regret de Laeticia Hallyday.
Si elle se dit prête à faire des concessions sur certaines demandes de ses beaux-enfants, Laeticia Hallyday a réaffirmé auprès de Paris Match que ce ne serait pas à n'importe quel prix, elle qui a été attaquée de toutes parts et qui déplore "beaucoup de haine, de mépris". Blâmée pour les décisions de son mari, qui fut le seul à décider de l'organisation de son héritage mais qui n'avait pas prévenu ses aînés de ses choix sans doute par "lâcheté", elle assure que toutes ces questions auraient dû être considérées en privé. Malheureusement, elle n'a jamais "reçu aucun appel téléphonique" de David et Laura Smet, juste des assignations en justice par le biais d'avocats, comme elle le rappelle.
Je n'ai aucun contact avec Laura et David
Déterminée à retrouver la sérénité, la maman de Jade (14 ans) et Joy (10 ans) tend une nouvelle main. "Tout ce que Laura veut, elle peut l'avoir. Pourquoi tant de haine à mon égard ?", a-t-elle confié. À la question de savoir si elle est sur le point de trouver un accord avec ses beaux-enfants, la veuve de Johnny confirme : "Ça avance, mais c'est compliqué parce que certaines clauses de confidentialité, que j'aimerais voir respectées, ne le sont malheureusement pas toujours. Je n'ai aucun contact avec Laura et David. Tout se passe par le biais des avocats. Or, à chaque fois que les avocats se rencontrent, le lendemain, tout se retrouve dans la presse. Ce n'est pas possible. Il faut de la pudeur. Je ne vais pas trahir les volontés de mon homme, mais j'essaie de leur tendre la main", a-t-elle expliqué.
À ce stade, ne serait-il donc pas mieux pour tout le monde de trouver un arrangement financier ? Laeticia Hallyday concède que c'est "certainement" la meilleure idée. Mais encore une fois, certaines conditions ne sont pas remplies. "Ce sont des choses qui se règlent en famille, pas sur la place publique. Tant qu'il n'y aura pas ce respect, les négociations n'avanceront pas, prévient-elle. S'ils ne le font pas pour moi, qu'ils le fassent pour leur père. (...) J'ai tendu la main. Je l'ai tendue au mois d'avril, en juin. Et ces jours-ci, je la tends encore. (...) Il faut beaucoup de courage pour pardonner, souvent les gens n'y arrivent pas. (...) Mes mains sont tendues comme elles l'ont toujours été", a-t-elle conclu.
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Laeticia Hallyday dans le magazine Paris Match en kiosque le 24 octobre 2018