Depuis le début de la rentrée, Laurence Boccolini donne un nouveau souffle à sa carrière sur France 2 après avoir passé vingt ans sur TF1. L'animatrice qui n'espérait plus d'évolution auprès de ses premiers employeurs anime désormais Mot de passe chaque matin et a même déjà bouclé son premier prime avec Les Comiques préférés des Français. Ainsi, elle a réalisé, en deux mois, presque autant qu'en une année sur la Une. "Comment peut-on être une animatrice phare avec seulement trois émissions par an ?", avait-elle regretté dans Le Parisien pour justifier sa décision de partir. Reste que Laurence Boccolini l'assurait, l'entente était toujours au beau fixe avec les patrons de TF1. Du moins jusqu'à ce week-end.
En effet, la récente interview de Rémi Faure, le patron des programmes de flux de TF1, a rompu toute bonne relation. Et pour cause, il a déclaré à PureMédias que Laurence Boccolini animait plus de 14 primes par an. "Des affirmations mensongères" pour la principale intéressée qui s'est saisie de son compte Instagram pour réagir et offrir son droit de réponse aux "inventions gênantes de monsieur Rémi Faure". "Je suis donc très surprise d'apprendre que je faisais 14 prime par an. C'était donc une époque formidable pour moi ! Je rêve. Alors, ou ce monsieur me confond avec un autre animateur (c'est possible, car nous avons dû nous rencontrer de visu que deux ou trois fois ces deux dernières années et il peut avoir très bien oublié mon visage), ou il ne connaît pas ses grilles de programmes, ou bien il m'en doit 10, car après de nombreuses vérifications, je n'en ai fait que 4 sur la saison septembre 2019 à juin 2020", a-t-elle écrit dans une lettre, précisant être "extrêmement fâchée par ce ramassis de mensonges", mais aussi parce qu'elle est passée "pour une ingrate".
La sortie publique de Rémi Faure aura au moins conforté Laurence Boccolini dans l'idée qu'elle a pris la bonne décision en rejoignant les équipes de France 2. "Ce que je vis aujourd'hui à France Télévisions me rappelle qu'à chaque instant nos chemins peuvent changer si on le décide, et que ces chemins vous mènent parfois vers de belles personnes et de beaux projets. C'est le cas et j'ai à nouveau le smile", a-t-elle reconnu. Et de conclure très cash : "Gardez-vous de réécrire mon histoire comme cela vous arrange. Nous sommes trop nombreux à connaître la bonne version. Je vous en prie, cher Rémi, faites ce que vous savez faire le mieux, et que vous avez si bien fait depuis des années : oubliez-moi !"