Aux commandes du Grand 8 sur D8, Laurence Ferrari s'illustre en tant qu'animatrice de ce talk-show inspiré de l'émission américaine The View, abordant les thèmes d'actualité avec humour et légèreté. Également sur iTélé, Laurence a prouvé ses talents de journaliste après avoir fait ses marques au 20 heures de TF1. Journaliste de talent, elle est également une femme au grand coeur, qui n'a pas hésité à apporter son aide aux victimes du tsunami en 2004. Elle raconte cette expérience qui l'a marquée à jamais dans les pages de Paris Match.
En vacances aux Seychelles en décembre 2004, Laurence Ferrari découvre qu'un tsunami a ravagé une vaste zone asiatique. De retour de son petit coin de paradis, elle reprend son rôle de joker de Claire Chazal - avec laquelle il y avait alors une certaine rivalité - au JT de TF1. Lorsqu'en janvier 2005, elle lance un sujet sur la famille Philippon, une famille qui se trouvait sur les lieux de la catastrophe en Thaïlande, Laurence Ferrari ne peut oublier ces images.
"Je finis le journal avec difficulté. Je ne pense qu'à cette famille. Dès le générique de fin du JT, je me jette sur un téléphone et j'appelle l'association SOS Villages d'enfants. Je souhaite partir au plus vite là-bas", se souvient la journaliste et maman de Baptiste (19 ans), Laëtitia (17 ans) et Eliott (2 ans) - petit dernier, né de son amour avec son mari Renaud Capuçon. Ni une, ni deux, elle s'envole pour le Sri Lanka.
Elle raconte son expérience sur place en tant que bénévole, dans le village de Batticaloa, sur la côte Est : "A notre arrivée, la réalité est pire encore que les images insoutenables vues à la télévision. Tout est détruit. L'odeur est pestilentielle. Les morts se comptent par milliers : des parents ont perdu leurs enfants, des orphelins sont isolés, des familles entières sont décimées." Elle se souvient d'un "spectacle d'apocalypse".
Elle reçoit de l'amour. Les enfants la serrent dans leurs bras. Ce qui l'impressionne le plus, c'est que malgré ce terrible drame et toutes les catastrophes et pertes engendrées, les rescapés restent dignes. "Chamboulée", elle prend alors conscience d'une chose : "Je me devais d'être auprès d'eux." De retour, elle garde dans le coin de sa tête à jamais ce village et ses habitants.
"Laurence Ferrari, Le jour où..." Un témoignage à découvrir dans Paris-Match, actuellement en kiosques.
Chloé Breen