Homme discret, Laurent Ruquier évoque très peu son enfance et ses rapports avec ses parents. Mais, dans la dernière édition du Journal du dimanche, la star du PAF a fait part d'une de ses grandes douleurs : ne pas avoir été un enfant désiré.
Cadet d'une fratrie de cinq enfants – son père était chaudronnier aux chantiers du Havre et sa mère femme au foyer – n'a pas été élevé dans le luxe. Une situation qui ne l'a pas empêché de gravir les échelons. Non, ce qui a plus tourmenté l'homme de télévision de 53 ans, c'est d'avoir un jour entendu sa mère tenir ces propos : "Ah, si seulement la pilule avait existé, il ne serait pas là, celui-là." "Cette phrase de ma mère a nourri un besoin de reconnaissance. Exister, prouver que je n'étais pas là par hasard", commente-t-il.
Dans une interview accordée au site Marie Claire il y a quelques mois, Laurent Ruquier a une nouvelle fois évoqué sa mère avec des mots étonnants. Parlant de sa capacité à rebondir face aux difficultés et notamment la mort, l'animateur a déclaré : "Je suis triste, je combats le moment et j'essaie de passer vite à autre chose. J'ai eu des disparitions récentes, un frère, ma mère. J'allais dire : 'Une mère'... Voyez : comme quoi je n'étais pas si proche d'elle ; c'est un lapsus révélateur."
Même s'il n'a pas été proche de sa maman, le journaliste et auteur de pièces a tout même souhaité lui faire profiter de son succès en lui achetant une maison. "Hélas, elle n'en a pas profité longtemps. Je la lui ai achetée quand mon père est décédé, et elle est décédée peu de temps après lui. Tant qu'ils étaient ensemble, ils ne voulaient pas bouger de leur maison. Elle voulait rester à Bléville, sur les hauteurs du Havre. J'ai dû acheter la maison mitoyenne de celle où elle vivait avec mon père, pas une autre, alors que ça aurait été mieux d'acheter sur le bord de la mer, au Havre. En revanche, je les ai fait voyager tous les deux", commente-t-il. Grâce à ce fils qu'elle n'avait pas désiré, elle a aussi pris l'avion pour la première fois.