La famille présidentielle a besoin d'une sécurité particulière, soit.
Mais faire interdire aux promeneurs le littoral du Cap Nègre, où se trouve la maison de vacances de la famille de Carla Bruni, cela risque de ne pas plaire à tous ceux qui avaient l'habitude de se balader le long des parois rocheuses. La raison officielle ? Eboulements et chutes de pierres. Mouais...
Selon Nice Matin, "un garde armé et muni d'un talkie-walkie barre l'accès aux passants" alors qu'un arrêté municipal en date du 13 mai 2008 est placardé un peu plus loin, précisant qu'il "convient d'interdire la circulation piétonne sur le sentier du littoral, entre Cavalière et Pramousquier". L'homme armé - qui se présente comme un fonctionnaire de la police nationale, mais refuse de montrer sa carte... - montre même un tas de pierres que les badauds ont toujours connus à cet emplacement pour se conforter dans son argumentation... réfutable !
La préfecture ne veut pas communiquer sur la présence d'officiers de la police nationale au Cap Nègre ; le maire du Lavandou, Gil Bernardi, trouve son arrêté tout à fait aux normes et ajoute penser savoir, sans aucune certitude, que les personnes armées sont des CRS mais "que nous ne sommes pas au courant de ce qui se passe là-bas". Ce qui est pourtant certain c'est qu'il y a trois hommes armés en civil aux abords du domaine privé de la première dame, et que cette interdiction met en colère de nombreux riverains !
Alors, que le Cap Nègre et son littoral soient mis sous haute sécurité - il y a déjà à l'année des caméras de surveillance - lors des venues de Nicolas Sarkozy, qui vient de rechuter à 28% dans les sondages, nous adhérons mais que cela soit à l'année... Heureusement que la demeure des Bruni-Tedeschi ne se trouve pas le long des plages de Saint Tropez !
Le Cap Nègre serait-il devenu un état... dans l'Etat ?
E.U.