Si le prince Albert de Monaco n'est pas aussi passionné de voile que certains de ses homologues (espagnols ou scandinaves, notamment), mais plutôt porté sur le bobsleigh ou le football, on connaît son engagement sans faille envers la préservation des océans.
C'est dans ce cadre qu'il a pris part, vendredi 9 septembre, à la Convention Internationale Biomarine qui s'est tenue à Nantes. Le souverain monégasque, qui n'a jamais hésité à prendre la parole pour sensibiliser sur la question, a apporté sa contribution à la réflexion sur la valoriation des bio-ressources marines, thématique choisie, évidemment en lien avec la problématique énergétique contemporaine et la nécessité d'explorer des voies de développement durable. A l'issue du colloque organisé au Palais des Congrès, le prince de 53 ans, pas accompagné de la princesse Charlene cette fois, pourtant adepte de l'élément aquatique, mais dans son élément (et avec une cravate respectant le code couleur), avait rendez-vous au château de la Pigossière, à Pont-Saint-Martin, pour un dîner de bienfaisance au profit de sa fondation. Le lendemain, il était déjà de retour sur le Rocher, samedi 10 septembre, pour y inaugurer la plaque d'un arbre commémorant, dans le parc Saint-Martin, le centenaire du club alpin de Monaco.
Créée en 2006, la Fondation Prince Albert II de Monaco s'est fixé trois missions prioritaires : la réflexion sur le réchauffement climatique et le développement des énergies renouvelables ; la préservation de la biodiversité ; l'accès à l'eau pour tous et la lutte contre la désertification.
Le prince Albert, qui marquait son engagement environnemental même lors de son mariage les 1er et 2 juillet dernier en choisissant d'utiliser un véhicule hybride (en bonne place dans l'exposition qui a retracé, au Musée Océanographique de la principauté, le mariage princier), a également payé de sa personne au fil des ans. En 2007, il était le parrain engagé de l'Année du dauphin ; en 2009, il partit en expédition en Antarctique pour s'informer auprès d'experts scientifiques sur le changement climatique de la planète ; la même année, il se positionnait fermement sur la question de la surpêche en Méditerrannée... Et quelques mois plus tard, en reconnaissance de sa contribution à la recherche et à la protection de l'environnement, il se voyait remettre en Californie le Prix Roger Revelle.