Pour la dernière émission de la cinquième saison de Quotidien, vendredi 25 juin 2021, Yann Barthès a réuni "des femmes qui ont cartonné avec leurs livres" cette année, à savoir Léna Situations et Léa Salamé. Et avant de revenir sur son livre "Les femmes puissantes" paru le 9 septembre 2020, celle qui a été aperçue avec son beau-fils à Roland Garros a entamé son propos en racontant l'histoire d'un père, qui avant l'émission, lui a fait part de son admiration. En effet, ce dernier lui a déclaré avoir acheté son livre pour que sa fille soit plus confiante. Une histoire qui n'a pas échappé aux oreilles de l'animateur, qui lui a rapidement rétorqué : "On imagine que vous avez toujours confiance en vous". Une idée reçue que la journaliste a vite fait taire...
"On m'a toujours dit ça, oui 'on a l'impression que j'ai confiance en moi' mais non j'étais une gamine qui doutait énormément", a-t-elle d'abord expliqué. Et de poursuivre sur son enfance : "Je suis arrivée en France quand j'avais cinq, six ans, j'avais l'impression qu'il fallait que je prouve beaucoup plus". Un manque de confiance expliqué par ses origines qui s'est également manifesté lorsqu'elle a entamé sa carrière de journaliste. "Quand j'ai commencé le journalisme, je ne suis pas sûre que j'avais la gueule de l'emploi. (...) Quand j'ai commencé dans les chaînes d'infos, (...) il y avait beaucoup de visages masculins et pour les femmes, pas beaucoup de diversité il y a 15 ans", a-t-elle ajouté.
Mais pour faire face à ses propres doutes, la journaliste s'est également souvenue de son acharnement pour réussir. "C'était quelque chose en moi que je voulais prouver. Je me le jurai. Je me souviens quand j'avais 12 ans, je me disais que j'y arriverai un jour", a-t-elle ajouté. Une "rage" qu'elle avait au fond d'elle qui l'a beaucoup aidée au cours des années. Bien qu'elle a partagé le fait de ne pas avoir confiance en elle encore aujourd'hui, la journaliste a cependant nuancé son propos en précisant qu'elle a tout de même plus confiance qu'auparavant. "Aujourd'hui bien sûr, j'ai beaucoup plus confiance en moi qu'à 15 ou 20 ans, mais ce n'est pas du tout inné ou donné", a-t-elle conclu. Sans oublier de mentionner à quel point cela a été un long travail.