Léa Seydoux, toujours sublime, ensorcelle le Festival de Berlin

Léa Seydoux a ouvert en grande pompe le Festival de Berlin, avec la présentation des Adieux à la reine de Benoît Jacquot, dans lequel elle partage la vedette avec Diane Kruger (Marie-Antoinette) et Virginie Ledoyen. La comédienne française, coqueluche du cinéma français d'auteur capable de jouer dans des blockbusters du type de Mission : Impossible - Le protocole fantôme, impose sa beauté diaphane et délicate sur le tapis rouge. Le 13 février, sa présence se justifiait par la projection du film L'Enfant d'en haut (en compétition à Berlin), et elle a de nouveau fait des ravages.

Fille de l'homme d'affaires Henri Seydoux, petite-fille de Jérôme Seydoux (président de Pathé) et petite-nièce de Nicolas Seydoux (PDG de Gaumont)... l'imposant arbre généalogique de Léa Seydoux aurait pu être lourd. L'actrice a su s'imposer dans le Septième Art à coups de performances épatantes dans des longs métrages subtilement choisis, une carrière doublée d'une présence charismatique qui fait le bonheur des tapis rouges et de la mode (elle est égérie de Prada).

L'Enfant d'en haut d'Ursula Meier raconte l'histoire de Simon, 12 ans. L'hiver venu, il emprunte la petite télécabine qui relie la plaine industrielle où il vit seul avec sa soeur Louise à l'opulente station de ski où il vole les skis et l'équipement des riches touristes pour les revendre. Un trafic qui permet à Louise de faire face, elle qui vient de perdre son travail, mais qui prend une ampleur qui le dépasse. La sortie est prévue le 18 avril. Kacey Mottet Klein, posant aux côtés de Léa Seydoux à Berlin, Jean-François Stevenin et Gillian Anderson font aussi partie de la distribution.

Le soir même de cette présentation, la Belle Personne, attendue dans une relecture de La Belle et la Bête, a assisté à une soirée organisée à l'Institut français de la capitale allemande, au cours de laquelle l'actrice Alexandra Maria Lara (La Chute, Je n'ai rien oublié) a reçu la médaille de Chevalier des arts et des lettres sous le regard de son époux, le comédien Sam Riley (Control).