Avocate et maman mariée à un Édouard Baer plus punk que jamais, Leïla Bekhti brille dans la nouvelle comédie sociale de Michel Leclerc (Le Nom des gens) : La Lutte des classes. C'est elle qui fait la couverture du magazine Elle et, dans les pages intérieures, elle aborde de nombreux sujets : son rôle, son partenaire dans le film, l'école publique ou privée – puisque c'est le sujet de son long métrage –, l'Algérie son pays d'origine, sa relation avec les autres comédiennes françaises, la confiance en soi mais également son fils, Souleimane, qui fêtera ses 2 ans en juillet, et son époux, l'acteur aux deux César Tahar Rahim. Dans les colonnes de la revue, elle parle avec franchise et pudeur des deux hommes de sa vie.
"Quand mon fils est né, j'ai cessé d'avoir peur pour moi. Maintenant, j'ai peur pour lui. Et j'ai réalisé que toutes mes angoisses précédentes n'étaient rien. (...) Moi qui ai toujours du mal à prendre des décisions, je n'ai aucun problème à déterminer ce qui est bien ou mal ou lui. C'est animal. (...) Quand il était dans mon ventre, je rêvais qu'il soit hyper sociable, qu'il aille dans les bras de tout le monde. Eh bien, franchement, c'est le petit garçon le plus sociable du monde ! Lorsque je pars en tournage, cela me fait du bien car je suis quelqu'un d'autre, et quand je rentre, je suis la mère de cet enfant. Merci la vie !", clame Leïla Bekhti.
Le père de son fils est Tahar Rahim, avec lequel elle avait joué dans Un prophète. Ce n'est pas la première fois qu'elle déclare tout son amour et son admiration pour l'homme qui partage sa vie mais ses paroles sont toujours aussi romantiques et lucides : "On ne va pas se mentir, c'est difficile. On met deux personnes ensemble qui ne se connaissent pas forcément bien dans un même appartement pour créer une famille et tout partager ! C'est un challenge, un vrai travail. Tahar, avant d'être mon mari, est une des personnes que j'estime le plus. C'est mon ami que je sois en haut ou à terre. Il m'a aidée à comprendre les choses. (...) Je touche du bois, cela va faire des années que nous sommes ensemble, mais on s'est trouvés au bon moment. Nous sommes très différents mais d'accord sur les fondamentaux. En choisissant Tahar, j'ai choisi le père de mon fils."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Elle du 22 mars 2019
La Lutte des classes, en salles le 3 avril 2019