Trois semaines après avoir fêté les 60 ans de la chaîne publique TVE, son ancien employeur jusqu'à ce qu'elle épouse Felipe, la reine Letizia d'Espagne était à nouveau en action dans la sphère des médias cette semaine.
Tout d'abord, lundi 12 décembre, à l'occasion d'une visite dans les locaux d'un important acteur de la presse, le Grupo Zeta. Dans le cadre du 40e anniversaire du groupe de presse espagnol, qui détient plusieurs quotidiens (dont le quatrième titre sportif du pays) et divers magazines (dont le très sensuel Interviu), le roi Felipe VI, qui recevait plus tôt dans la journée les écoliers lauréats du concours annuel "Qu'est-ce qu'un roi pour toi ?", et son épouse ont été conviés à visiter les installations, rencontrant successivement au siège madrilène toutes les rédactions et tous les services de l'entreprise, avant de conclure par un déjeuner. C'est presque plus en gravure de mode qu'en journaliste de formation que Letizia aura marqué ces moments, vêtue sous son nouveau manteau gris d'un chemisier Hugo Boss et de son fameux pantacourt zippé en cuir de la marque Üterque, qui ressortait du dressing pour la première fois depuis juin, et accessoirisée d'un sac en python La Portegna qu'elle étrennait.
Puis, mardi soir, la maman de la princesse Leonor des Asturies et de l'infante Sofia faisait sensation, à nouveau au bras de son époux, lors du dîner de gala organisé pour la remise des prix de journalisme Mariano de Cavia, Luca de Tena et Mingote. Au siège du grand quotidien national ABC, Letizia a fait une apparition marquante, somptueuse dans une étonnante robe lamée multicolore Nina Ricci issue de la collection Resort 2017 de la maison française. Une audace stylistique qui était appuyée par un maquillage soutenu comme rarement, les yeux très ombrés, et une coiffure sophistiquée elle aussi plutôt inédite, cheveux plaqués sur le côté et tirés vers l'arrière avec beaucoup de volume. Des escarpins Magrit, un sac clouté Burberry et des boucles d'oreilles Laura Marquez parachevaient ce look très élaboré, en l'honneur des lauréats de cette année : Francesc de Carreras a reçu le prix bientôt centenaire (créé en 1920) Mariano de Cavia pour un article politique paru en avril 2015 dans le quotidien El Pais ; Victoria Prego s'est vu décerner le prix Luca de Tena pour l'ensemble de sa carrière et de sa couverture de la transition démocratique espagnole ; enfin, le photographe Juan Manuel Serrano Becerra a obtenu le prix Mingote pour une de ses oeuvres publiées dans le cadre de la Semaine sainte à Séville en 2015 - un photomontage du roi Alfonso XIII et du roi Felipe VI lors des célébrations religieuses, à 85 ans d'intervalle.
Précédemment, la fashionista Letizia avait réalisé une remarquable démonstration d'élégance au cours de la visite d'Etat effectuée par le couple royal au Portugal fin novembre : un défilé émaillé notamment d'effets de transparence, avec d'abord sa robe noire Carolina Herrera pour le premier dîner officiel, à Guimarães, puis une robe de cocktail verte Felipe Varela (rarement portée depuis la première fois, aux Prix Prince des Asturies 2013 (année du sacre de Michael Haneke) lors d'un dîner organisé à Lisbonne par le Premier ministre Antonio Costa.
L'autre événement du début de décembre, du côté de la famille royale espagnole, est à mettre au crédit de la reine Sofia, toujours très engagée notamment auprès des associations, et de son mari le roi Juan Carlos Ier, très rare en engagement officiel depuis son abdication en 2014 : s'ils vivent dans des appartements séparés au palais, ils étaient réunis de manière tout à fait exceptionnelle en public pour l'inauguration d'une exposition consacrée au roi Carlos III mise sur pied par le Patrimoine National.